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 Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé]
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MessageSujet: Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé]   Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé] 1387502757-horlogeJeu 25 Juin 2015 - 16:45
C'était mon jour de repos. Un peu forcé, comme à l'ordinaire, puisque je rechignais bien souvent à disposer de ce temps libre que mon supérieur persistait à me donner. Qu'étais-je supposée faire durent ces moments-là, je vous le demande ? Je n'avais pas vraiment de hobby, ni de passion particulière en dehors de mon travail. Mes seuls intérêts tournaient autour de la métamorphose et des connaissances que je pouvais retirer de tel ou tel art magique en particulier. Pour l'heure, mes dernières recherches -portant sur les différentes formes de magie présentes chez l'être humain- étaient au point mort et j'avais décidé de trouver un nouveau lieu pour travailler. J'étais convaincue que rester cloîtrée dans mon appartement avec mes gros volumes n'était pas vraiment une bonne chose. J'avais besoin de voir du monde -à défaut d'avoir une véritable vie sociale- en espérant que cela puisse me donner une ou des pistes de travail.

Or, j'avais appris la veille qu'un Auror avec qui j'avais eu l'occasion de travailler à plusieurs reprise avait changé de métier et ouvert un café. Ca, c'était probablement une bonne idée. C'était le genre de lieux où je pourrais aisément me poser quelque part sans être dérangée. Je pourrais travailler en paix, tout en gardant un œil sur les clients. Motivée par cette idée, j'enfilai un chemisier d'un mauve soutenu, une jupe à volants noirs et ma veste en cuir avec poche magiquement agrandie pour y cacher ma baguette et mes notes- avant de sortir de chez moi et de transplaner à Pré-Au-Lard. J'aimais l'ambiance de cette ville. Elle avait un petit quelque chose d'agréable, mais laissait invariablement un goût de nostalgie sur la langue. Un coup d'œil en direction de la silhouette massive de Poudlard me serra le cœur et je notai dans un coin de mon esprit qu'il fallait que je recontacte mon amie Camille. Nous avions prévu de nous rencontrer pour que j'intervienne dans son cours, mais nous n'avions encore rien planifié... Il faudrait y penser.

Je ne mis pas longtemps à trouver l'établissement tenu par mon ancien collègue et esquissai un sourire. C'était tout lui, à n'en pas douter. J'entrai aussitôt et fis quelques pas à l'intérieur. C'était plutôt agréable... Exactement le genre d'endroits que j'avais en tête. Parfait. Mais je ne voyais personne, au premier coup d'œil. Peut être était-il occupé dans l'arrière boutique. Je demandai d'une voix claire :

"Monsieur Peterson ? Vous êtes là ?"


Dernière édition par Alizea Prewett le Sam 4 Juil 2015 - 2:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé]   Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé] 1387502757-horlogeJeu 25 Juin 2015 - 18:28
Lorsqu’Alizea arrive à l’adresse de la Tasse Mythologique, elle se trouve face à un bâtiment qui n’a plus rien à voir avec la bicoque qui se trouvait auparavant à cet endroit, et qu’elle a peut-être eu l’occasion de voir il y a quelques petites années, lorsqu’elle se trouvait encore à Poudlard.

À vrai dire, c’est presque comme si la maison avait été rasée – ce qui a peut-être été le cas – puis remplacée par cet établissement. Composé de trois étages, une devanture représentant un griffon tenant une tasse de fumante dans sa patte annonçait son nom, au-dessus d’une porte qui affichait ouvert. Située à gauche du bâtiment, celle-ci était jouxtée par un long mur de bois dont les fenêtres aux élégantes encadrures de métal offrait une vue sur un intérieur douillet et chaleureux, tout de bois sculpté et vernis, de hautes étagères, de petites tables et de canapés à l’air ancien, de ceux rendus confortable par des années de service, et dont l’apparence est pourtant toujours aussi charmante.
Pour peu que l’on apprécie le mobilier ancien, en tout cas.

Une fois franchit le seul assombrit par les étages, dont la proéminence était soutenue par de solides colombages, ce fut le doux bruit du bois grinçant qui accueillit Alizea. La porte n’était pourtant pas si vieille et n’opposait pas non plus une résistance farouche ; il eut d’ailleurs été facile pour Jensen d’en faire poser une plus souple et silencieuse, s’il l’eut voulu. Mais peu adepte des tintements de cloche et autres carillons, celui-ci avait préféré choisir cette porte ci, et être avertit de l’arrivée de ses clients par le chant du bois plutôt que par celui du cuivre.

Il voulait également leur offrir cette sensation qui lui était chère : celle de saisir une poignée généreuse qui vous emplit la main de sa douce matière, avant de pousser une porte qui se fait d’abord un peu récalcitrante avant de vous laisser entrer, avec ce bruit du vieux chêne et du parquet frotté qui vous donne l’impression de rentrer dans une des pièces de la vieille maison familiale, dans laquelle vous avez grandi ou avez passé vos vacances durant votre jeunesse.

Une fois la porte dans son dos et refermée derrière elle, Alizea peut se rendre compte que l’intérieur est fidèle à l’aperçu qu’elle avait pu en avoir à travers les vitres extérieures. Le lieu est particulièrement propre, et partout le bois est finement sculpté et ornementé. A de multiples endroits des créatures aviaires allant de la buse à l’hippogriffe se découpent en moyen-relief, élégant hommage à la maison qui eut accueilli le jeune Jensen lors de son entrée à Poudlard.

Un enchantement leur donne vie, et l’on peut les surprendre en train de battre des ailes ou de frotter leur plumage du bout de leur bec. Au passage de la magicienne, ils portent sur elle leur regard ; mais bien éduqué, ils ne le font pas insistant, et ont tôt fait de courber leur cou pour la saluer, et lui témoigner leur égard.

La pièce bénéficie en outre d’une luminosité toute particulière : le tenancier ayant lancé un sort sur les vitres celles-ci laissent filtrer juste assez de lumière pour que la lecture soit aisée, tout en créant une ambiance tamisée et intime qui ne fait que souligner le moelleux des canapés et les couvertures de cuir des nombreux rayonnages.

Et pourtant, personne n’est en vue. Ouvert trop récemment pour avoir des clients réguliers, l’endroit est pour l’instant désert – car on ne voit pas plus celui qui est censé tenir le lieu. C’est entre quelques discrets bruits de bec et plumes végétales que se fait entendre la voix d’Alizea :

« Monsieur Peterson ? Vous êtes là ? »

Un autre bruit très caractéristique se fit entendre, presque aussitôt : celui d’un épais volume que l’on tente de faire glisser sans accrocs entre deux autres épais volumes qui rechignent à s’écarter. Peu après Jensen apparait enfin, sortant de derrière un paravent. Ce dernier, savamment posé de manière à créer un lieu discret où les plus timides pourraient lire sans être dérangés, l’avait caché jusque-là. Prenant connaissance de son invitée, il la salue d’un signe poli de la tête. Il lui répond ensuite, d’une voix qui n’a pas changée : son timbre est grave et son ton doux, offrant une sensation chaleureuse ; son rythme est lent, et donne une impression de calme et de détachement.

« Mademoiselle Prewett. Ravi de vous revoir. Je vous en prie, prenez un siège, et dites-moi ce que je peux vous servir. »

Il accompagna ces mots d’un geste en direction des sièges de bar soigneusement alignés face au comptoir. Il s’approcha ensuite de celui-ci, se dirigeant vers un petit espace se situant entre son lieu de tenance et les escaliers menant aux étages supérieurs. Si d’aventure elle le suivait du regard, Alizea pourrait également apercevoir que le petit espace en question permettait d’accéder à une porte dessinée dans le flanc des escaliers. L’utilité de la petite pièce qui se trouvait derrière était révélée par une petite pancarte accrochée à celle-ci, affublée de la pudique indication « Commodités ».

Toujours habité du même calme, Jensen pose quant à lui son regard sur la demoiselle, se préparant machinalement à lui servir la boisson de son choix.
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MessageSujet: Re: Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé]   Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé] 1387502757-horlogeJeu 25 Juin 2015 - 22:24
A mon appel, j'entendis un bruit provenir de derrière un paravent. Je n'avais pas saisi jusque là l'usage de cet élément de mobilier mais je compris au son qu'il devait s'agir d'une sorte de bibliothèque, ou quelque chose dans ce goût là. L'idée d'une telle installation fit pétiller une lueur d'intérêt dans mon regard. Lorsqu'enfin mon ancien collègue montra le bout de son nez, sortant de ce petit espace de lecture, je lui fis un sourire aimable. Il m'accueillir d'un signe de tête et répondit sur le même ton que celui que je lui connaissais à l'époque où nous travaillions ensembles :

« Mademoiselle Prewett. Ravi de vous revoir. Je vous en prie, prenez un siège, et dites-moi ce que je peux vous servir. »

Il m'indiqua d'un geste les sièges face au comptoir et s'y rendit. Je le suivis tranquillement, avant de m'installer sur l'un d'eux et de croiser les jambes. Il faudrait vraiment que je trouve un moyen de perdre cette regrettable habitude. Surtout quand j'étais assise sur des sièges aussi hauts. Hem. Je me réinstallai convenablement en prenant garde à avoir une tenue correcte et observai Jensen qui passait devant les commodités pour se mettre face à moi. J'esquissai un sourire en voyant la pancarte indiquant cette pièce particulière, parce qu'elle lui ressemblait terriblement. Très sérieuse, très calme et posée, tout en délicatesse. Je ne pensais pas l'avoir entendu dire un mot plus haut que l'autre au cours de nos missions. Jamais. Bon, il faut bien avouer que nous n'avions pas eu beaucoup de fil à retordre lorsque nous avions travaillé ensemble. Peut être était-il moins bien élevé lorsque les choses en venaient à se corser. Tranquillement, respectueusement, il s'installa face à moi en attendant ma commande. Souriante, je demandai :

"Un café pas trop corsé, je vous prie."

Il n'y avait que peu de temps que j'avais commencé à en boire et cela devait lui paraître bizarre. Il savait que j'étais une adepte des chocolats chauds, en général. Mais ma récente surcharge de travail m'avait conduite à changer de régime et à carburer aux cafés. J'ajoutai avec un certain amusement dans la voix :

"J'avais envie de venir vous rendre visite. J'ai appris hier que vous aviez ouvert cet endroit et j'étais curieuse de venir. Je dois avouer que c'est vraiment agréable. J'ai comme l'impression qu'il y a là quelques reliefs de notre ancienne maison."

Je fis remarquer cela en désignant une magnifique gravure d'aigle qui me faisait penser à celui qui trônait dans la salle commune de Serdaigle. L'animal s'ébroua, dans un élégant bruit de plumes frottant les unes contre les autres. Ce son me fit sourire et me donna un petit goût de nostalgie. Ah, les belles années passées dans la salle commune...

"Comment allez-vous depuis le temps ? Votre nouvelle vie vous plaît ?" Demandai-je aimablement.
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MessageSujet: Re: Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé]   Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé] 1387502757-horlogeVen 26 Juin 2015 - 1:32
Jensen avait acquis un œil vif et attentif après de multiples années au sein des Aurors ; il ne manqua donc pas de remarquer les changements de position d’Alizea, et la façon dont elle se reprit elle-même en corrigeant à la fois ses jambes et la tenue de son dos. La demoiselle du ministère pouvait toutefois être rassurée : le comptoir était assez haut et les tabourets assez bas pour éviter qu’un regard tombe accidentellement sur ses cuisses.

Quant à Jensen, il fut assez respectueux pour ne pas chercher volontairement à avoir une brève vision des cuisses de son invitée, faisant mine de s’intéresser à son comptoir assez longtemps pour que celle-ci ait le temps de corriger sa position et de se mettre à l’aise. Loin d’afficher une quelconque rougeur à la manière d’un jeune homme dont l’imagination s’emballerait, il fut en réalité plutôt amusé par les gestes de cette jeune femme qui avait encore à s’habituer à son corps et aux restrictions que lui infligeaient telle ou telle tenue.

Fidèle à lui-même, il ne se fit pas moqueur pour autant, et se contenta d’opiner respectueusement à l’entente de la commande de sa cliente. Il fut certes un peu surpris qu’elle ne lui demande pas un chocolat chaud, mais pas décontenancé pour autant. Tout en commençant à préparer un café doux à l’arôme savoureuse – très discrètement fruitée, juste assez pour souligner une amertume sans excès - , il commenta :

« Ce n’est pas un mauvais choix. Vous trouverez ici le meilleur café de toute la Grande Bretagne, je vous le certifie. »

Marquant une pause, il finit par rajouter tout en versant l’eau bouillante dans une cafetière tout sauf moderne, mais visiblement fonctionnelle :

«  Et croyez-moi, pour avoir bu un sacré nombre de café en Grande Bretagne, ce n’est pas un très grand défi. »

Il resta ensuite concentré sur la préparation de la boisson de sa cliente ; même s’il continuait de lui prêter une oreille attentive, son regard restait fixé sur la cafetière. Toute de cuivre, également ornementé, il fallait reconnaître que celle-ci avait un certain charme rustique, encore enjolivée par la vapeur qui s’échappait de son bec, duquel sortait de temps en temps un gargouillement qui avait quelque chose de draconique.
Mais malgré tous ces attraits physiques évidents, c’était avant tout par intérêt professionnel que Jensen surveillait la machine. Il avait promis le meilleur café de Grande Bretagne, et comptait bien tenir sa promesse. Alizea finit toutefois par lui faire relever la tête un instant, en prononçant ces quelques mots :

« J'avais envie de venir vous rendre visite. J'ai appris hier que vous aviez ouvert cet endroit et j'étais curieuse de venir. Je dois avouer que c'est vraiment agréable. J'ai comme l'impression qu'il y a là quelques reliefs de notre ancienne maison. »

Il ne comprit pas dans l’instant ce qu’Alizea voulait dire par « ancienne maison », et porta donc son regard sur le visage de son interlocutrice afin de déterminer ce qu’elle regardait. Il nota silencieusement que sa tenue d’un mauve appuyé lui allait bien au teint, et mettait en valeur sa chevelure rousse sans la rendre exubérante. Puis il le laissa paisiblement glisser en direction de l’aigle de bois. Il ne pût alors s’empêcher de sourire, ses yeux s’illuminant d’une joie nostalgique en mémoire du temps passé au sein des Serdaigles. Il ignorait qu’Alizea avait elle aussi fit partit des aigles bleus ; ou tout du moins, si elle en avait fait mention, il avait oublié. Ne souhaitant pas paraître impoli en affichant cette incertitude il se contenta de répondre sur une voix qui bien que sensiblement maîtrisée laissait toute fois paraître une sincère affection :

« Oui. Avoir été choisi pour faire partit de la maison Serdaigle a toujours été pour moi un indicible honneur, et une intarissable source de fierté. Je me suis toujours sentit redevable de l’accueil qu’elle m’a fait, et encore aujourd’hui, il me plait de lui rendre hommage. »

Reportant ensuite son regard sur la cafetière, il ne tarda pas à en tirer un délicieux breuvage, qu’il versa dans une petite tasse de porcelaine. Elle était à la fois élégante et simple, couleur blanc crème, de discrètes arabesque brunes encerclant sa base. Il la posa devant la jeune femme au moment où elle reprenait la parole.

« Comment allez-vous depuis le temps ? Votre nouvelle vie vous plaît ? »

Jensen ne répondit pas tout de suite à la double question. Cela n’avait rien d’étonnant, toutefois : aussi loin que puisse se porter la mémoire d’Alizea, elle l’avait toujours vu prendre un instant pour réfléchir et peser ses mots avant de répondre, même aux questions les plus banales. Il était assez évident que l’ancien Serdaigle n’appréciait guère de parler pour ne rien dire, et qu’il tâchait d’éliminer soigneusement toute maladresse ou propos malencontreux des phrases qu’il prononçait. Un bref instant plus tard, il lui répondit en ces termes :

« Je vais bien. Il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter à ce nouveau rythme de vie, et pour faire rebâtir cette demeure en un café qui me satisfasse. Mais j’apprécie le calme que je peux y trouver autant que les diverses conversations que ce métier me permet d’avoir. On ne peut pas dire que troquer les interrogatoires et les conversations formelles du ministère contre des échanges plus humains et sincère soit désagréable. »

Tout en parlant, il saisit un carré de chocolat sans vraiment y penser, et par un mouvement lent vint le déposer délicatement dans la soucoupe supportant la tasse de café, à côté de celle-ci. Ce ne fut qu’une fois son geste achevé qu’il se rappela l’affection gustative qu’Alizea portait au chocolat, et lui rajouta un second carré sans un mot à ce sujet.

« Et puis je n’ai pas vraiment à me plaindre. Vivre entre les livres et les boissons chaudes est quelque chose qui me sied tout à fait. En outre, malgré son côté un peu rustique – et par endroit crasseux, il faut bien l’admettre – Pré-au-lard a son charme et ses avantages. Voir défiler dans mon café des personnes de tout âge est à la fois rafraichissant et enrichissant. Avoir l’opportunité d’offrir quelques conseils à un élève un peu perdu ou simplement plein de question est également… »

Il marqua alors une pause, puis finit par tourner sa phrase autrement.

« Ce genre de chose n’a pas de prix. »

Un esprit malicieux aurait rapidement fait un lien cocasse entre son affirmation prononcé sur un ton très sérieux et la petite pancarte affichant « Conseils : gratuits » en dessous du prix des boissons ; mais Jensen faisait bien évidemment référence à tout autre chose. Il s’agissait de ce que lui gagnait et ressentait en offrant ces mêmes conseils ; et bien qu’il n’en dit pas d’avantage à ce sujet, la lueur paternelle présente dans son regard témoignait pour lui de la préciosité de ces moments et du bien qu’ils lui faisaient.

Il marqua de nouveau une petite pause. Jensen n’était décidément pas quelqu’un qui se sentait obligeait de meubler l’air de parole. Il savait également laisser leur juste place aux silences, le temps que les émotions apportées par les mots qui les avaient précédés s’estompent peu à peu. Il reprenait ainsi sur un ton toujours égal, calme et apaisé, prenant son temps. Prendre son temps, oui : voilà bien quelque chose qui le caractérisait. Il finit toutefois par conclure, avant que le silence se fasse pesant, et également par désir de montrer un égal intérêt envers son aimable cliente :

« Et vous-même mademoiselle Prewett, comment allez-vous ? Et que devenez-vous, depuis notre dernière rencontre ? »
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MessageSujet: Re: Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé]   Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé] 1387502757-horlogeVen 26 Juin 2015 - 14:02
« Ce n’est pas un mauvais choix. Vous trouverez ici le meilleur café de toute la Grande Bretagne, je vous le certifie. »

Ca, je n'en doutais pas le moins du monde. J'avais face à moi LA pointure en matière de café. Ce n'était pas pour rien que les autres Aurors lui demandaient tout le temps d'en faire au lieu de s'adresser à l'un de leurs elfes de maison. L'Auror Peterson avait toujours eu un goût très sur en matière de boissons caféinées. En tout logique, le tenancier Peterson devait être encore meilleur. C'était probablement là l'un des principes de base concernant le fonctionnement de l'univers.

«  Et croyez-moi, pour avoir bu un sacré nombre de café en Grande Bretagne, ce n’est pas un très grand défi. »

J'esquissai un sourire et dissimulai un petit rire du dos de ma main. En effet, la plupart des bouges qui osaient porter le nom de "cafés" vous servait une horreur infâme qui n'avait de café que le nom. Même l'odeur laissait à désirer, la plupart du temps. Sans parler de la couleur et de la texture, qui avaient tendance à vaguement ressembler à du jus de chaussettes ou du goudron frais, au choix. D'ailleurs, je prêtai une attention toute particulière à ce que faisait mon hôte, car j'admirais sa concentration.

Il sembla confus quelques instants, probablement parce que je ne lui avais jamais mentionné que j'avais fait mes études à Serdaigle. Il m'en avait glissé un mot lui même quelques années plus tôt mais vu que j'étais nouvelle à l'époque, je n'avais pas suivi sur ce sujet. Lorsqu'il vit l'aigle que je désignais, son sourire contamina ses yeux, qui se firent plus doux. Nostalgiques. L'image même de l'expression que je devais avoir lorsque l'on venait à parler de mon ancienne maison. D'ailleurs, son ton lorsqu'il aborda le sujet me conforta dans l'idée que lui aussi y avait probablement passé des moments mémorables :

« Oui. Avoir été choisi pour faire partit de la maison Serdaigle a toujours été pour moi un indicible honneur, et une intarissable source de fierté. Je me suis toujours sentit redevable de l’accueil qu’elle m’a fait, et encore aujourd’hui, il me plait de lui rendre hommage. »

Voilà qui était parfaitement compréhensible. Ma mère m'avait longtemps reproché de ne pas avoir été répartie à Serpentard, mais pour ma part je m'étais toujours félicitée d'avoir été répartie à Serdaigle. Bien que j'ai été assez difficile à placer selon le Choixpeau, jamais je n'avais eu à me plaindre de ma maison. Je songeai avec une légère colère à l'une de mes anciennes camarades, que j'aurais dû supporter pendant sept longues années si j'avais été chez les vert et argent. Odile Bullstrode... Oh non, je ne l'aurais pas supportée bien longtemps. Heureusement que le Choixpeau avait préféré favoriser ma soif de connaissance à mon ambition. J'inspirai profondément le profond arôme du café que mon ex-collègue me servit à cet instant. Ah, délicieux. Voilà qui donnait une précieuse garantie quant à sa valeur gustative. De plus, la tasse en elle même était élégante, par trop voyante ni vieillotte.

Je pris le temps de bien m'imprégner du parfum de la boisson pendant que mon hôte réfléchissait à sa réponse. D'aucuns auraient pu dire que son long silence était inquiétant. D'autres se seraient peut être trouvés mal à l'aise face à ce long moment de calme qui précédait sa réponse. Pour ma part, je le prenais comme un moment nécessaire à ce qu'il allait dire. Je le connaissais suffisamment pour savoir qu'il ne parlait jamais dans le vent et que son langage était aussi soigné que tout ce qu'il entreprenait. Il suffisait de voir son affaire pour constater cet état de fait.

« Je vais bien. Il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter à ce nouveau rythme de vie, et pour faire rebâtir cette demeure en un café qui me satisfasse. Mais j’apprécie le calme que je peux y trouver autant que les diverses conversations que ce métier me permet d’avoir. On ne peut pas dire que troquer les interrogatoires et les conversations formelles du ministère contre des échanges plus humains et sincère soit désagréable. »

Je hochai la tête, comprenant parfaitement où il voulait en venir. Je savais qu'un jour, moi aussi j'en aurais assez de devoir passer ma vie à pister des gens, à les interroger et à me battre. Pour l'heure, je n'en étais pas encore là. J'avais encore la fougue de la jeunesse et du courage à revendre, sans compter un sens aigu -bien que quelque peu malmené dernièrement- de la justice. J'étais encore une toute jeune agent de contrôle, après tout. Peut-être que dans quelques années, quand j'aurais pris de la bouteille et décidé de fonder une famille... Peut-être que là, j'aurais envie de lever le pied. Mais dans ce cas, je ne me reconvertirais pas de la même façon que lui.

Depuis mon embauche, ma carrière était toute tracée : une fois que mon supérieur, Wallace, aurait décidé de prendre sa retraite, je lui succèderai en tant que directrice du service. Et il me faudrait chercher un nouvel agent pour me remplacer. Ce jour-là, je deviendrais d'avantage une femme de bureau que de terrain, ce qui ne m'intéressait absolument pas à l'heure actuelle. Mais, j'avais le temps de voir venir, n'est-ce pas ? Un léger sourire se peignit sur mon visage lorsque Jensen déposa deux carrés de chocolat dans la soucoupe qui contenait ma tasse. Il n'avait pas oublié mon petit péché mignon et ce geste des plus prévenants me fit plaisir.

« Et puis je n’ai pas vraiment à me plaindre. Vivre entre les livres et les boissons chaudes est quelque chose qui me sied tout à fait. En outre, malgré son côté un peu rustique – et par endroit crasseux, il faut bien l’admettre – Pré-au-lard a son charme et ses avantages. Voir défiler dans mon café des personnes de tout âge est à la fois rafraichissant et enrichissant. Avoir l’opportunité d’offrir quelques conseils à un élève un peu perdu ou simplement plein de question est également… »

Il marqua alors une pause qui me fit sourire avant d'ajouter :

« Ce genre de chose n’a pas de prix. »

Je levai les yeux et tombai sur une pancarte "Conseils : gratuits" en dessous des prix des consommations et pouffai de rire. C'était assez amusant, même si je me doutais qu'il voulait probablement parler d'autre chose. C'était simplement un comique de situation hasardeux. Je me demandais si, comme moi lorsque je discutais avec quelqu'un d'intéressé au sujet de la métamorphose ou de mes théories sur la magie, il se sentait parfois... Satisfait de pouvoir éclairer quelqu'un. Comme s'il pouvait aider quelqu'un à aller dans le droit chemin. N'était-ce pas ce que j'essayais moi même de faire avec les élèves de Poudlard que je soupçonnais de tenter l'animagie en cachette ? J'esquissai un sourire, prenant le temps de me perdre un peu dans mes pensées. C'était une chose appréciable en présence de monsieur Peterson : avec lui, vous aviez toujours du temps pour réfléchir tranquillement. Cela me changeait de ma vie pleine de rebondissements. Toujours aller à 100 à l'heure, ce n'est pas vraiment très agréable au bout d'un moment.

« Et vous-même mademoiselle Prewett, comment allez-vous ? Et que devenez-vous, depuis notre dernière rencontre ? »

Je pris à mon tour le temps de réfléchir à la question. Jensen était quelqu'un de perspicace et je me doutais qu'il le sentirait si jamais je lui mentais. Je me demandai brièvement si son allégeance au ministère risquait de faire de lui un danger pour moi... Puis secouai la tête. Non, il n'était pas du genre à utiliser vos confidences contre vous. C'était un homme droit et juste. Peut être qu'il pourrait m'aider à y voir plus clair... Et m'indiquer si oui ou non j'avais pris le bon chemin. Je commençai d'une voix hésitante :

"Dans l'ensemble, je me porte plutôt bien. J'ai beaucoup de travail et ce moment, sans compter ma vie personnelle qui n'arrange rien. A ce propos... Je me demande si, peut être, vous pourriez m'aider à savoir si j'ai bien agi ou... Si j'ai peut être fait la plus grosse erreur de ma carrière. Il y a peu, j'ai traqué un animagus non-déclaré coupable de vol, d'agression et -très probablement- d'un ou deux meurtres."

Je m'interrompis quelques instants, posant les mains sur ma tasse. La chaleur qui s'en dégageait me fit du bien et j'inspirai profondément avant de poursuivre :

"Je l'ai retrouvé. Il était à ma merci. En un claquement de doigt, il aurait fini à Azkaban, pour purger la peine conséquente à ses crimes. Mais je ne l'ai pas fait."

Je soupirai et bus une gorgée de café. Il était délicieux. Je n'en avais probablement jamais goûté de semblable. J'expirait tranquillement, laissant sa chaleur et sa douceur envahir mon corps, jusqu'au bout de mes doigts. Bienfaisante. C'était le premier mot qui me venait à l'esprit au sujet de cette boisson. Alors, je pris mon courage à deux mains et achevai de m'expliquer :

"Quelque chose en lui m'a empêchée de faire mon devoir. Il... Il me faisait penser à moi. Vous savez, quand je me métamorphose, j'ai parfois l'impression que ma vie serait plus simple si je restais ainsi. Si je quittais tout pour rester une renarde libre et sauvage. J'ai souvent pensé que si je n'avais pas eu ma famille et ma meilleure amie pour m'épauler, j'aurais probablement mal tourné. Je serais devenue sauvage, même sous ma forme humaine. Je pense que c'est ce qui s'est passé pour lui. Alors, je me suis sentie incapable de l'envoyer à Azkaban. Il a fait des erreurs -et plutôt énormes, je l'admets- mais pourtant, je ne peux m'empêcher de penser qu'elles sont avant tout dû au fait qu'il était seul."

Je bus une nouvelle gorgée qui me donna l'impression d'une bienveillante chaleur qui me soutenait, puis croquai dans un carré de chocolat. Je terminai ensuite mon explication :

"Alors je me suis servi d'une variante du serment inviolable pour lui faire jurer de cesser ses méfaits. Je n'ai pas réussi à le convaincre d'arrêter complètement, mais au moins... Je suis certaine qu'il s'est calmé, dernièrement. Le problème, c'est que je m'en veux. J'ai trahi le ministère en le laissant repartir. J'ai même trahi mes propres convictions. Je ne sais plus quoi penser. Est-ce que j'ai bien agi ou est-ce que je mériterais moi-même de croupir à Azkaban pour ma faute ?"

Je soupirai profondément, heureuse d'avoir pu me débarrasser de ce qui pesait sur mon cœur. Pouvoir au moins en parler à quelqu'un au lieu de laisser tout cela macérer dans mon esprit me libérait d'un poids. Même si je craignais que la réponse que je recevrais ne soit pas vraiment aussi indulgente que je l'avais été avec moi même sur le moment.
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MessageSujet: Re: Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé]   Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé] 1387502757-horlogeVen 26 Juin 2015 - 19:42
Jensen laissa un léger sourire étirer ses lèvres en entendant le rire d’Alizea. Il remarqua son regard qui, de façon peu surprenante, s’était alors porté sur la fameuse indication. Même s’il avait parlé sur un ton sérieux, il avait bien assez d’humour pour être amusé par la tournure de la conversation. Et puis la facilité avec laquelle son interlocutrice s’était mise à pouffer en faisant ce cocasse rapprochement avant en lui-même quelque chose d’amusant et de rafraîchissant.

Il n’en demeura pas moins attentif à la réponse de son ex-collègue lorsqu’il prit à son tour de ses nouvelles. Elle non plus ne lui répondit pas d’emblée ; mais il fut loin de s’en formaliser. À vrai dire, il ne se serait même pas formalisé si elle avait préféré ne pas répondre, ou esquiver la question par une formule polie et toute faite. Il voulait lui proposer une porte ouverte à la discussion, pour qu’elle puisse parler d’elle et éventuellement de ses soucis ; mais en aucun cas ne cherchait-il à la presser de  se confier si elle n’en avait pas l’envie.

Il repéra cependant assez rapidement au langage corporel de la jeune femme qu’elle hésitait à lui dire quelque chose. Sa suspicion devint une quasi-certitude lorsqu’il la vit secouer la tête sans qu’aucune parole ne fut prononcée, comme à la fin d’un débat intérieur. Ne souhaitant pas l’influencer dans un sens ou dans un autre, il détourna son regard le temps qu’elle délibère et prenne sa décision, se préparant à son tour un café. Quel que soit le choix de son interlocutrice, il l’accepterait de toute façon avec respect.

Il repose son regard sur elle lorsqu’elle reprend la parole, l’écoutant avec attention.

« … À ce propos... Je me demande si, peut être, vous pourriez m'aider à savoir si j'ai bien agi ou... Si j'ai peut être fait la plus grosse erreur de ma carrière. »

Nous y voilà. Vu le choix des mots d’Alizea, qu’il prend très au sérieux, il redouble d’attention ; donnant un petit coup de baguette pour que son café se serve tout seul, il croise les bras sur le comptoir et pose son regard dans celui de la jeune femme. Celui-ci est doux, calme : quels que soient les mots qu’elle s’apprête à prononcer, il ne compte pas juger la jeune femme, et le laisse percevoir. Hochant lentement la tête pour la mettre en confiance et lui signifier qu’elle est écoutée, Jensen la laisse expliquer son problème.

Il ne l’interrompit pas à un seul moment ; et à aucun instant ses sourcils ne se froncèrent ou son regard ne se fit plus dur. Patiemment, il la laissa dire tout ce qu’elle avait à dire. Puis il se mit à réfléchir. Son bras droit se détendit, et sa main alla chercher quelque chose derrière le comptoir, en dehors du champ de vision d’Alizea. Lorsqu’elle remonta, elle contenait sa tasse de café, fumante. Machinalement, il l’approcha de ses lèvres qu’il tendit légèrement en un souffle long et régulier, maîtrisé, pour rafraichir le liquide avant d’en boire une petite gorgée.

Jensen n’était pas du genre à porter un jugement hâtif, ni à apporter une réponse de façon spontanée ou particulièrement impulsive ; il ne l’avait jamais été, et c’était d’autant plus vrai lorsqu’il s’agissait d’une question compliquée. Il n’en était pas moins sincère ; à son habitude, il prenait simplement le temps qui lui semblait nécessaire, ni plus ni moins.

Lorsqu’il rompit finalement le silence, ses premiers mots furent un remerciement :

« Merci de me faire confiance en me révélant tout ceci. J’apprécie le geste. »

Il marqua ensuite une pause, pour finir de réfléchir. Lorsqu’il reprit, il ne répondit pas directement à la question d’Alizea – du moins dans un premier temps - :

« J’ai toujours eu beaucoup de respect et d’admiration pour les sorciers et les sorcières doués pour la magie de métamorphose, et en particulier pour les animagi. Ils incarnent à mes yeux une vérité essentielle : tout finit par changer. La roche s’érode, la chair se fatigue, la peau se ride et les fleurs se fanent. Nos corps peinent à être contraint à l’immobilité ; ils sont toujours parcourus de mouvements, même infimes, à la manière de petites rébellions contre la tenue que nous tentons de leur imposer. Même la pierre et le bois ne font exception : le vent les fait rouler et chanter, tandis que le temps les modèles et les sculpte lentement.

Tous ces mouvements sont une déclaration d’amour à la vie, et un pied de nez fait à l’éternel et immobile silence de la mort. Embrasser la voie de la métamorphose, et de l’animagie, c’est embrasser le cœur même de la vie : sa force, son énergie, sa liberté. Mais c’est également se poser, plus que quiconque, la question du prix que l’on est prêt à payer pour préserver cette vie, et cette liberté. Pour préserver cette force de vie qui nous anime. »


Il marqua une brève pause avant de venir au cœur du sujet, avalant une autre petite gorgée de café. Lorsqu’il reprit, il modula sa voix pour la rendre plus douce encore qu’à l’accoutumée. Il parlait lentement, et s’assurait par son regard qu’Alizea n’ait pas de doute quant à sa bienveillance

« Vous savez comme moi ce qui aurait été juste : l’arrestation de cet Animagus, puis son passage devant un tribunal. Celui-ci aurait ensuite déterminé sa culpabilité ou son innocence, et en cas de culpabilité, si oui ou non il possédait des circonstances atténuantes. Mais vous n’avez pas fait ce choix. »

Il lui semblait important de poser ce fait avant de continuer plus avant ; non pas comme un jugement – puisqu’il ne comptait pas en prononcer -, mais plutôt comme une tentative de rendre plus clair, plus net, et plus distinct ce qui semblait avoir été rendu flou dans l’esprit de son interlocutrice. Avec la même bienveillance, il poursuivit :

« Est-ce que cela fait de vous quelqu’un de mauvais ? Je ne le crois pas. À mon sens, cela fait d’avantage de vous quelqu’un qui n’est pas prête à faire son devoir à tout prix. Et il n’y a pas de honte à cela.

À vrai dire, il n’y a que ceux qui passent par la maison du serpent pour ne reculer devant rien afin d’accomplir leur objectif, ou de satisfaire leur ambition. Mais lorsque l’on refuse de suivre une telle voie, on finit inévitablement par être confronté à des situations où notre devoir, où ce qui est juste semble s’opposer à nos valeurs, à notre éthique, à notre humanité. Si vous me permettez de faire une supposition, il me semble que c’est à ce genre de situation que vous avez été confrontée. »


Il marqua une autre courte pause, le temps d’une gorgée, lui laissant le temps d’approuver, de contester, d’hésiter, de s’exprimer ou de penser. Puis, doucement, il reprit :

« Je crois comprendre que la valeur qu’une part de vous a voulu défendre à ce moment-là, contre la justice – qui vous tient pourtant à cœur, je le sais et n’en doute pas – c’est ce puissant désir de vie qui vous anime et dont je parlais plus tôt. Ce puissant désir de vie qui participe à votre goût pour la métamorphose, l’animagie, la transformation et la liberté. Je pense que vous avez retrouvé ce même désir chez cet animagus, et qu’est c’est entre autre cela qui vous fait dire qu’il vous « faisait penser à vous ».

Si vous me le permettez, j’aimerais faire une deuxième supposition. Je ne suis ni devin, ni une de vos connaissance proche ; mais il me semble malgré tout que ce que vous a renvoyé cet animagus, c’est cette question à laquelle vous n’avez pas encore clairement répondu : « Quel prix suis-je prête à payer pour donner libre cours à ma volonté de vie et de liberté ? Que suis-je prête à sacrifier ? ».

Je crois que c’est parce que vous n’êtes pas arrivée à répondre à cette question qu’il vous renvoyait, du moins de façon catégorique, que vous n’êtes pas non plus arrivée à le juger et à prendre la décision juste et appropriée – même si vous la connaissiez. Si, comme je le pense, cette question vous a déstabilisée au moment où elle s’est présentée à vous – plus ou moins consciemment -, je ne peux que comprendre que vous en soyez venue à improviser, et à adopter une solution un peu bancale dans la volonté de ménager les diverses tendances qui pouvez s’opposer en vous. »


Il marqua une dernière pause, en profitant pour terminer son café par de longues et lentes gorgées, avant de retirer lentement ses lèvres du rebord de la tasse et de les laisser légèrement entrouvertes. Un discret soupir d’aise les franchit alors, tandis qu’il savourait l’arôme sophistiqué et puissant laissé sur son palais. Le regard pensif, il conclut son long monologue :

« Je ne peux pas répondre à cette question à votre place ; et quelle que soit la réponse que vous y apporterait, je me garderais bien de vous juger. Comment le pourrais-je, alors que je n’ai moi-même jamais eu à faire les choix que vous devez faire ?

Mais je pense toutefois pouvoir vous donner quelques conseils, pour vous aider à y répondre. Et le premier conseil que je puisse vous donner, c’est de savoir vous écouter, et d’être bienveillante envers vous-même et votre corps. Si vous laissez le travail, le stress, et votre devoir prendre le pas sur votre bien-être – et donc sur ce puissant désir de vie et de liberté qui vous anime -, alors vous l’asservissez. Et comme tout serf, il tentera tôt ou tard de se rebeller pour prendre la place du maître, en vous donnant des envies d’évasion et de liberté sauvage, sans plus aucune contrainte.

Vous passerez ainsi d’un extrême à l’autre. Ce qui m’amène à mon deuxième conseil : essayez de trouver votre équilibre. L’opposition entre ces tendances en vous n’est pas une fatalité ; vous pourrez, à force de travail, trouver une harmonie entre vie animale et vie humaine, entre devoir et attention envers vous-même - après tout, n'est-ce pas là l'essence même de la voie des animagi ?

Cela demande de la force de caractère, de la sagesse, et un subtil mélange de cœur et de responsabilité. N’importe qui peut se rendre compte que vous avez ce caractère ; nul ne passe à Serdaigle sans avoir un esprit propice à la sagesse ; et si on vous a accordé ce poste au ministère, c’est que vous saviez mêler humanité et responsabilité.

Vous ne pouvez pas changer les décisions que vous avez prises par le passé ; mais elles peuvent vous amener à faire de meilleurs choix à l’avenir, et à vous rendre plus sage. Quelle que soit la voie que vous désirez prendre, vous avez ce qu’il faut pour répondre à ce genre de question difficile. Et je sais que votre réponse sera la bonne. Je vous fais confiance. »


Il accompagna ses derniers mots d’un sourire sincère, laissant sa voix grave et lente retomber peu à peu. Et alors qu’il laissait à Alizea le soin de réfléchir, de répondre, ou de se taire elle aussi, il fit tout aussi silencieusement glisser vers elle un troisième carré de chocolat.


Dernière édition par Jensen J. Peterson le Mar 30 Juin 2015 - 23:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé]   Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé] 1387502757-horlogeDim 28 Juin 2015 - 21:51
Un silence s'installa. Non pas un de ces silences qui vous paraissent longs et pesants, vous portant à vous demander si vous ne feriez pas mieux de quitter les lieux. Non, celui-ci était léger. Calme, tout simplement. Non pas gênant mais plutôt rassurant, comme lorsqu'on sait que la personne face à vous s'intéresse à votre cas et y réfléchit sérieusement. Exactement ce que j'avais espéré, en somme.

« Merci de me faire confiance en me révélant tout ceci. J’apprécie le geste. »


Jensen s'arrêta quelques instants, avant de finir par m'expliquer ce qu'il pensait de l'animagie. Sa façon de voir la chose était assez proche de la mienne, en vérité. Un passage me sembla pourtant plus important que les autres. Comme s'il trouvait un écho dans mes pensées. Car, en réalité, c'était exactement la base de la question que je me posais. Les fondements de mes interrogations se trouvaient là et il l'avait parfaitement compris.

"Mais c’est également se poser, plus que quiconque, la question du prix que l’on est prêt à payer pour préserver cette prix, et cette liberté. Pour préserver cette force de vie qui nous anime."

Il fit une nouvelle pause puis s'adressa à moi avec douceur, comme s'il souhaitait me signaler qu'il ne s'agissait pas d'un jugement sur ma personne ou d'un reproche... Ce dont je ne doutais pas, venant de lui. Il me signala que le bon chemin aurait été, comme je le savais, de faire mon devoir. Mais il tempéra en ajoutant que mon choix n'avait pas fait de moi quelqu'un de mauvais. Seulement quelqu'un qui ne voulait pas faire son devoir à tout prix.

Je soupirai. Pour quelqu'un qui avait passé les dernières années à respecter scrupuleusement les règles établies et à obéir aux directives comme un bon petit soldat, c'était probablement ironique... Mais, il avait raison. Comme il le disait, j'étais en effet confrontée à une situation dans laquelle mon devoir et mon propre jugement s'opposaient farouchement. Je hochai doucement la tête pour lui signaler que c'était bien ce que je pensais également, puis écoutai attentivement la suite de ce qu'il avait à me dire.

Et, étonnamment, il mit le doigt en plein sur ce qui m'avait interpelée chez Jasper. Sa façon de croquer la vie à pleines dents. Ce besoin de liberté, qui s'exprimait certes de façon très différente chez chacun de nous, mais n'en existait pas moins.

"[...] c’est cette question à laquelle vous n’avez pas encore clairement répondu : « Quel prix suis-je prête à payer pour donner libre cours à ma volonté de vie et de liberté ? Que suis-je prête à sacrifier ? »."

Je me figeai à ces mots. C'était exactement ça. Un sacrifice que je n'avais pas été prête à faire. Comme il le disait, j'avais été prise de court et j'avais essayé de concilier mon instinct et mon devoir... Dans quelque chose de bancal. D'incertain.

Il continua en expliquant qu'il n'avait pour sa part jamais fait face à ce genre de choix difficiles et qu'il ne pouvait donc pas me juger. Il me conseilla de m'écouter et de prendre soin de moi afin d'éviter que mon instinct ne se rebelle. C'était assez logique et il n'avait pas tort... Combien de fois avais-je rêvé de me changer en renard et de disparaître dans la nature, alors que je me réveillais dans mon bureau, épuisée et à bout de nerfs ?

Il me conseilla ensuite de trouver un équilibre... Chose plutôt compliquée, dans mon cas. Je ne voyais pas vraiment comment j'étais supposée faire pour concilier mes envies et ma raison. La vivacité de la renarde et le calme de l'agent du ministère... Difficile à conjuguer. Peut-être y parviendrai-je, à force de travail... Comme il le disait. Peut-être réussirai-je à trouver ce juste milieu... Un jour. Mais quand mes envies humaines entraient dans l'équation, cela compliquait tout de suite la chose. Il me rassura légèrement en m'assurant que j'avais les qualités nécessaires pour y parvenir. Restait encore à y arriver...

"Vous ne pouvez pas changer les décisions que vous avez prises par le passé ; mais elles peuvent vous amener à faire de meilleurs choix à l’avenir, et à vous rendre plus sage. Quelle que soit la voie que vous désirez prendre, vous avez ce qu’il faut pour répondre à ce genre de question difficile. Et je sais que votre réponse sera la bonne. Je vous fais confiance."

Il me sourit et finit par glisser un nouveau carré de chocolat dans ma direction. J'esquissai un sourire et le remerciai d'un hochement de tête, tout en réfléchissant soigneusement à la question. Il est vrai qu'il était déjà trop tard pour revenir en arrière et regretter d'avoir pris cette décision. Mais, avais-je réellement envie de la regretter ? Je soupirai légèrement en croquant dans un chocolat. J'aurais tout le temps d'y penser... De m'y faire. D'essayer -et je l'espérais, de réussir- à concilier ces deux parts de moi qui se heurtaient l'une à l'autre sans repos. Jasper lui-même était probablement la cause d'une grande partie de mon trouble... Et je me refusais à en accepter la raison. Impossible. J'évacuai toute pensée le concernant d'un soupir et finis par dire :

"Merci, Monsieur Peterson. Je pense que j'y vois un peu plus clair grâce à vous et... Vous avez touché exactement le nœud de mon problème. J'essaierai de travailler sur l'équilibre dont vous me parlez."

Je terminai ma boisson avant d'ajouter d'un air rêveur :

"Vous ennuierait-il que je vienne régulièrement ici ? C'est le genre de lieux qui me semblent parfait pour travailler au calme tout en restant mêlé aux gens. Une sorte de compromis entre ces deux facettes de moi dont nous parlions."

Un léger sourire se dessina sur mon visage et j'englobai la salle d'un grand geste de la main :

"Je suis sûre qu'en voyant que du monde vient ici régulièrement votre clientèle n'aura de cesse d'augmenter."
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MessageSujet: Re: Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé]   Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé] 1387502757-horlogeMer 1 Juil 2015 - 0:04
Jensen attendit qu’Alizea reprenne la parole tranquillement, finissant son café et récupérant un autre carré de chocolat qu’il savoura à son tour. Il était attentif à la voix de son interlocutrice ; mais tout aussi attentif à son langage corporel. Son métier, et la vie de façon plus générale, lui avaient appris que le corps exprimait souvent ce que la bouche refusait de prononcer. Il perçut le soupir d’Alizea, la façon dont celui-ci ne quittait pas ses lèvres de façon longue et lourde pour indiquer une fatigue, ou légèrement et discrètement à la manière d’un songe ; non, il les quittait en étant chassé, comme quelqu’un que l’on ne veut plus voir chez soi.

Il sut que c’était là le soupir de ceux qui font mentalement face à un obstacle, une difficulté, ou une pensée qu’ils ne se sentent pas capable d’affronter sur le moment, en remettant ce combat au lendemain. Il y avait encore quelque chose qui tourmentait Alizea, et qui était probablement lié au reste. Mais la jeune femme n’était visiblement pas encore prête à s’occuper de ce problème, ni à en parler.

Jensen la regarda alors droit dans les yeux, en hochant légèrement la tête. Il espérait ainsi lui faire comprendre qu’il avait perçu ce soupir et qu’il n’était pas dupe de sa signification ; et par là, faire prendre conscience à Alizea de ce que son corps exprimait, pour qu’elle n’en soit pas dupe non plus, et ne remette pas sans cesse ce dilemme à plus tard. Il garda toutefois le silence, et accepta le fait qu’elle ne veuille pour l’instant pas en parler. Écoutant poliment les remerciements de son ancienne collègue – qu’il accueilli d’un bref sourire – il lui répondit de la même voix grave, lente et douce qu’auparavant, témoignant de son humeur égale :

« Au contraire, ce serait un plaisir d’avoir l’opportunité de vous revoir. La porte de mon établissement vous sera toujours ouverte. En revanche, si le charme de votre présence sera sans doute en effet bon pour mon commerce, je ne sais pas s’il en sera de même pour votre tranquillité. »

Il sembla un bref instant conclure là-dessus, mais finit par ajouter sur un ton légèrement malicieux, haussant discrètement un sourcil :

« Cela dit, je ne doute pas qu’une jeune femme comme vous ait déjà appris à disposer rapidement des gêneurs éventuels par un sourire poli mais bref et un regard sans équivoque avant même que ceux-ci n’aient eu le temps de vous complimenter sur la rousseur de votre chevelure, le bleu de vos yeux ou le doux teint de votre peau. »

Il sourit brièvement, puis conclut véritablement en revenant sur un ton plus sérieux, et tout aussi calme :

« N’hésitez pas à revenir non plus si vous avez besoin de conseils ou d’une quelconque aide – ou à me faire parvenir un hiboux, si c’est plus pratique pour vous sur le moment. Je ferais de mon mieux pour y répondre. »
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MessageSujet: Re: Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé]   Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé] 1387502757-horlogeSam 4 Juil 2015 - 2:26
Jensen me regarda dans les yeux et hocha légèrement la tête, comme s'il voulait me signaler qu'il avait senti mon trouble. Cela... Me gênait autant que ça me rassurait. Lui aussi, il savait que quelque chose n'allait pas. Mais je ne pouvais pas en parler. Je ne devais pas. Le sujet de Jasper était bien trop dangereux pour être abordé et je n'étais pas sûre moi même de ce que j'en pensais. Il était à la fois détestable et... attirant. Trop de sentiments contraires à son encontre et je ne savais qu'en faire.

Au moins, mon interlocuteur respectait mon silence. J'avais toujours apprécié cela chez lui. Il ne forçait personne à parler, mais donnait néanmoins des conseils judicieux... Et gratuits, comme l'annonçait la pancarte au dessus de son comptoir. On sortait rarement d'une conversation avec lui sans avoir des milliers de choses dans la tête... Et fort heureusement, la plupart se révélaient fort utiles. L'Auror Peterson sourit à mes remarques et me répondit tranquillement :

« Au contraire, ce serait un plaisir d’avoir l’opportunité de vous revoir. La porte de mon établissement vous sera toujours ouverte. En revanche, si le charme de votre présence sera sans doute en effet bon pour mon commerce, je ne sais pas s’il en sera de même pour votre tranquillité. »

Je souris très légèrement, amusée par la remarque. J'avais parfaitement compris l'allusion et ce qu'il ajouta malicieusement ensuite ne fit que m'amuser d'avantage :

« Cela dit, je ne doute pas qu’une jeune femme comme vous ait déjà appris à disposer rapidement des gêneurs éventuels par un sourire poli mais bref et un regard sans équivoque avant même que ceux-ci n’aient eu le temps de vous complimenter sur la rousseur de votre chevelure, le bleu de vos yeux ou le doux teint de votre peau. »

Il se mit à sourire et j'en fis de même, hochant doucement la tête comme pour confirmer ce qu'il me disait. Il était vrai qu'on m'avait servi ce genre de compliments plus souvent qu'à mon tour. Depuis ma quatrième année, en fait. Non pas que je sois réellement une beauté fatale, mais je n'avais malgré tout pas à me plaindre à ce sujet.

« N’hésitez pas à revenir non plus si vous avez besoin de conseils ou d’une quelconque aide – ou à me faire parvenir un hiboux, si c’est plus pratique pour vous sur le moment. Je ferais de mon mieux pour y répondre. »

Je hochai doucement la tête, reconnaissante de cette proposition. En effet, si j'en avais besoin... Je reviendrais sûrement. Mais pour commencer, je ferais de ce lieu mon quartier général du dimanche. Pratique pour travailler tranquille. Je remerciai de nouveau mon hôte et déposai le montant correspondant à ma consommation -ainsi qu'un généreux pourboire, puisque j'avais très largement les moyens- et quittai les lieux, un léger sourire aux lèvres.

Il m'avait donné de quoi penser.
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MessageSujet: Re: Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé]   Jensen sait faire un bon café. (PV Jensen) [terminé] 1387502757-horloge
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