Et des souliers lilas, la, la, Et des souliers lilas

Lowell marchait dans les rues de Pré-au-Lard, à la recherche du magasin d'animalerie qu'il avait repéré les années précédentes dans le quartier qu'il scrutait actuellement. Plusieurs de ses sorties dans le village sorcier l'avaient, par hasard, mené à lui. Mais maintenant qu'il le cherchait réellement c'était une toute autre histoire.
Les rues étaient encombrées d'élèves, comme d'habitude lors d'une sortie Pré-au-Lard. Certain avaient déjà les poches remplies de farces et attrapes de chez Zonko ou de friandises de chez Honeydukes.

Honeyduckes... Lowell devait ab-so-lu-ment s'y rendre ensuite. Son stocke avait dangereusement baissé depuis quelque temps. Tout cela était lié à sa récente décision de boycotter la volière, raison pour laquelle Lowell cherchait à présent la ménagerie magique de Pré-au-Lard.

[ Flash Back ]

Lowell montait à la volière de Poudlard en pestant contre ces foutu escaliers incapable de tenir en place trois minutes. C'était vraiment agaçant pour lui de devoir rallonger le parcours, de son dortoir serpentard à la volière, simplement à cause d'escaliers capricieux qui n'en faisaient qu'à leurs têtes ! Deux fois de suite, ils avaient changé de destination alors que Lowell était déjà en train de monter les marches. Il s'était, en plus de ça, retrouvé face à Peeves qui l'avait suivi sur une bonne partie de son chemin en s'appliquant à lui chanter dans les oreilles un très vulgaire chant de combat dont les paroles avaient bien sûr été détournées par ses soins. Lowell n'avait pas tout retenu, mais certaines brides de la chanson lui tournaient en boucle dans la tête : « ♫ Astrale a la gale, ♪Davidson pèse une tonne, ♫ Winterhell sens des aisselles, ... ». Charmant n'est-ce pas ?

Il était maintenant difficile pour le brun de ne pas chantonner ou siffler la chanson. Il se retenait de toutes ses forces d'une part pour ne pas qu'elle s'ancre encore plus dans son esprit et d'autre part, car il serait mal avisé qu'un professeur l'entende et reconnaisse la mélodie pour ensuite lui coller une retenue.

[ Fin du Flasch Back ]

Le souvenir de cette mésaventure arrivait à le persuader de n'aller à la volière qu'en cas d'extrême urgence. Voir, plu du tout. Mais au bout d'un certain temps, les vivres commencèrent à manquer. C'est là que les avantages d'avoir une chouette personnelle s'imposèrent à lui. Elle pourrait éventuellement rester près de son dortoir et donc être facilement accessible à toute heure, si elle n'était pas trop volumineuse, bruyante ou odorante. Elle pourrait même lui apporter des friandises à n'importe quelle heure de la journée. Il en avait parlé à ses parents qui l'avaient conforté dans son choix en argumentant qu'à sa sortie de Poudlard, il n'aurait pas forcément le temps pour dresser un hibou et qu'il valait mieux profiter de sa scolarisation pour domestiquer son oiseau tranquillement.

Il avait alors décidé qu'il était temps pour lui d'adopter une chouette, ou un hibou et qu'il s'occuperait de cet achat dès la prochaine sortie à Pré-au-Lard. Aujourd'hui.

Il avait convenu avec son camarade Thimoty qu'ils feraient chacun leurs emplettes de leurs côtés et se rejoindraient aux Trois Balais ensuite. Cependant, Lowell l'avait bien prévenu : son acquisition risquait de prendre plus de temps que l'achat de plumes et parchemins que devait faire Thim. Celui-ci lui avait répondu qu'au pire, si Lowell tardait à pointer son nez, il le retrouverait à la ménagerie magique.

Finalement, il reconnut la devanture de la ménagerie. Il passa la porte et des sons de grelots accompagnèrent son entrée dans le magasin.

HRP:

Quelle journée de folie. Surtout pour une journée sans cours ! Depuis ce matin, tout allait à toute vitesse. Il avait été ballotté à droite et à gauche par ses amis, et tout ça pour quoi ? Parce que ses très chers camarades de première année voulaient aller à Pré-au-lard. Les premières années n’y étaient pas autorisées, du coup, le seul moyen pour y mettre les pieds étaient de s’y éclipser subtilement. Et bien sûr, comme Aiden avait eu la super idée de se vanter d’avoir réussi, maintenant, ses amis comptaient tous sur lui.

Sa dernière sorti en date n’avait pas était reluisante. Une triste rencontre avec un canidé psychopathe et une visite à l’infirmerie. Forcément, il n’avait pas été très chaud pour y repartir. Seulement ses amis, ou plutôt John, avait, devant son refus, utilisé son nerf sensible. Argumentant que, s’il ne voulait pas les aider, c’est qu’il n’en était pas capable. Hors, rien ne mettait plus Aiden dans ses états que de s’en prendre à sa fierté.

Il avait donc abdiqué.

Et maintenant, il était là, traînant dans les rues de Pré-au-lard en se demandant ce qu’il pourrait bien faire. Ses amis s’étaient dispersés çà et là, visitant les boutiques qui les intéressaient, le laissant à son triste sort. En plus, il ne savait même pas où il était. Jetant un œil autour de lui, il reconnut une enseigne de magasin. Il venait de passer devant pour la troisième fois. Il allait tout droit, comment diable était-ce possible ?

Boudeur, il décida d’entrer dans la boutique en question.

Il poussa la porte et fut aussi tôt accueilli par un énorme brouhaha. Une animalerie. Retrouvant aussitôt le sourire, il se précipita dedans et admira les divers animaux. Comme dans une animalerie moldu, on pouvait y trouver Chat, rat ou lapin. Mais les autres animaux étaient plutôt atypiques. Corbeaux, hiboux, chauve-souris ou même d’autres créatures dont il n’avait aucune idée du nom.

C’était super cool ! S’approchant d’une cage, il admira un genre d’animal étrange, la créature la plus adorable du monde. Un genre de petite boule de fourrure de couleur crème. Il lui en fallait absolument un ! Excité, il regarda le nom de la petite bête ainsi que son prix. Un Boursouf. Puis, il chercha des yeux le prix. Trouvant enfin le chiffre, il s’arrêta et le lu. Puis il analysa. Et enfin, quand l’information atteignît son cerveau, fit un immense bon en arrière, choqué et bouscula un nouvel arrivant.

-Oh mon dieu. Mais c’est quoi ce délire ! Ce truc vaut hypra cher ! S’exclama-il bien fort sous le regard courroucé d’un vendeur.

Puis il se tourna vers le nouvel arrivant, le regardant avec effroi.

-Faut pas rester ici m’sieur ! Les prix sont hallucinants ! Sérieusement, ça va pas de mettre des chiffres pareils à portée de yeux innocent ?!

Il se retourna de nouveau vers le vendeur, maintenant bien offensé.

-Vous les avez trouvé ou vos boules de poils sérieusement ? J’espère que ce truc vie un siècle et qu’il a des pouvoirs magiques pour oser mettre un prix pareil. Non mais à ce prix-là, je le prends que s’il devient géant, qu’il a une fonction réveil/ménage et qu’il me sert de monture. Là, ça a à peine la taille d’une balle de tennis ! Et encore, je suis sûr que la balle de tennis à plus d’utilité.

Puis il s’adressa au nouveau venu.

-J’espère que t’es pas là pour acheter ce truc, dit-il en pointant l’adorable créature du doigt. T’as intérêt à faire un crédit sinon !

Ps:

En entrant dans la boutique, l'odeur lui piqua le nez. Entre la nourriture et les excréments des bêtes, il aurait dû se douter que cet inconfort serait inévitable. Il fonça le nez quand il se fit légèrement bousculé par un jeune blondinet qui semblait outragé, effrayé :

« Faut pas rester ici m'sieur ! Les prix sont hallucinants ! Sérieusement, ça va pas de mettre des chiffres pareils à portée de yeux innocent ?! »

Lowell se figea sur le seuil de la boutique et regarda l'étrange phénomène qui lui arrivait au nombril, péter son scandale dans la boutique. Le blondinet s'était remis à vociférer contre le gérant sans l'ombre d'un remord. Il profita que l'attention du garçon ne soit pas focalisée sur lui pour se décaler vers la section Oiseaux.

« Vous les avez trouvés ou vos boules de poils sérieusement ? J'espère que ce truc vie un siècle et qu'il a des pouvoirs magiques pour oser mettre un prix pareil. Non mais à ce prix-là... »

Il se retourna vers les cages et passa en revue les oiseaux qui l'entouraient. Il zappa rapidement ceux dont l'origine semblait aléatoire, corbeau, pie, perroquet... Il s'était toujours méfié de ces oiseaux à qualité douteuse pour ce qui s'apparentait aux envois de colis. Les hiboux ou les chouettes étaient les plus fiables dans ce domaine d'après lui.
Il arriva devant une chouette minuscule et haussa un sourcil de surprise. Ce truc volait ? Il regarda sur l'étiquette et lu : Chouette chevêche.

« ...J'espère que t'es pas là pour acheter ce truc, dit-il en pointant l'adorable créature du doigt. T'as intérêt à faire un crédit sinon ! »

Cette fois c'était sur lui qu'était posée l'attention du jeune garçon.

« Non je n'ai pas l'intention d'acheter ce boursouffle. Je suis ici pour un hibou, ou une chouette peu importe. »

Il ne savait même pas pourquoi il répondait à la question du garçon, dont sa taille se rapprochait plus de celle d'un gnome que d'un être humain. Un elfe ? Non, Lowell exagérait.

« Excusez-moi ? » Demanda-t-il en se tournant vers le gérant du magasin.

Celui-ci semblait content d'échapper au blondinet et s'approcha rapidement du serpentard.

« Oui ? Que puis-je faire pour vous monsieur ? »

« J'aurais voulu en savoir plus sur cet oiseau. » Expliqua-t-il en désignant la cage de l'index.

« Oh ! Cette chouette me viens d'Afrique du nord ! Une vraie petite merveille n'est-ce pas ? Ne vous laissez pas impressionner par sa petite taille, elle peut porter de lourdes charges sur plusieurs miles ! » S'exclama-t-il avec enthousiasme.

Parfait, cela lui convenait.

« Je vais la prendre, merci. »

« Je vous la prépare tout de suite, monsieur. » Répondit le gérant en emportant la cage dans l'arrière-boutique.

Lowell sentait que cet achat éclair allait lui rendre bien des services. Il regarda le blond :

« Et toi, qu'es-tu venu acheter dans cette boutique ? »

HRP:

Tout en rouspétant contre le magasin, ses vendeurs et leurs prix ahurissant, Aiden se demanda si les sorciers avaient, eux aussi, des soldes. Ça devait être bien plus sanglant –et drôle- que les soldes moldu. Les sorts devaient fuser en masse ! Ça devait être quelque chose de géniale à voir…

Furtivement, il suivit le jeune homme brun qui venait d’entrer dans la boutique. Il espérait vraiment pour lui que les prix des chouettes et des hiboux étaient plus raisonnable que celui des boules de poils. Se postant près de lui, il l’observa du coin de l’œil. Un élève de Poudlard sans aucun doute. Plus âgé, probablement 15 ou 16 ans. Peu discret, il se tourna un peu plus vers lui, l’observant sous toutes les coutures. Il adorait essayé de deviner les maisons des élèves. Il éliminait Griffondor et Poufsouffle d’office. Après tout, il ne l’avait jamais croisé ! Certes, il ne retenait pas les visages, mais quand même, il n’avait pas une allure de casse-cou près à ce mettre en danger pour rien. Alala, les Griffondor craignaient vraiment quand il y pensait. Ces nazes ce mettaient toujours jusqu’à la racine des cheveux dans les ennuis. Quant à Pouffsoufle, non. Il n’en connaissait qu’une poignée, mais ils semblaient tous avoir cette lueur de droiture et d’acceptation dans le regard. Un truc particulier quoi.

Donc Serpentard ou Serdaigle.

Curieux il le regarda interagir avec le voleur -pardon, vendeur. Poli et prudent. Il se lançait donc pour Serdaigle ! Ou Serpentard ? Hum. Il allait devoir plus l’observer !

Interceptant la conversation des deux hommes, il observa la petite chouette.

-Ce truc peut vraiment porter des lourdes charges ? Elle est minuscule ! Demande une preuve avant, c’est plus sûr ! T’aura pas l’air malin si elle te clamse dans les bras dès que ton enveloppe aura deux timbres au lieu d’un...dit-il dans le vide, regardant impuissant le vendeur partir dans l’arrière-boutique.

A tous les coups le type venait de se faire rouler royal. Ou peut-être que c’était lui qui était un peu trop parano ?

Sans doute.

-Oh, non, moi rien ! Je me suis perdu, donc comme je faisais que tourner en rond, j’ai décidé de m’arrêter pour voir ce qui avait dans la boutique. Puis comme mes amis m’ont tous laissé tomber, je pense que je vais rester là un moment avant de repartir me perdre dans les rues. Et puis le vendeur est marrant, je pense que je vais m’amuser un peu avec. Remarque, j’aimerais bien un animal. Enfin, un autre. J’ai un rat déjà, il s’appelle Newt, il est trop mignon ! Pis il est super intelligent, je lui ai appris des tours ! Dit-il extatique avant de repartir au sujet de départ, l’air de rien. Mais je sais pas ce que je prendrais comme animal si je pouvais. J’aime bien les chats, mais c’est assez incompatible…Je suis pas très volatile par contre, grimaça-il en faisant référence à la chouette nouvellement acquise. Trop bruyant ! Mais j’adore les reptiles ! Je me demande s’ils en vendent !!

Excité, il regarda dans tous les sens à la recherche de vivarium, interrompant enfin son monologue. Les voyants un peu plus loin, il attrapa la main du jeune homme et le tira avec lui, bousculant le vendeur revenant vers eux. Il arriva près des vivariums et lâcha la main de son captif, pour lui montrer différentes espèces.

-Regarde, des serpents ! Ils sont siiii mignon ! J’adore cette race en plus, ils restent toujours petit ! C’est adorable, tu trouves pas ? Oh, regarde ! Il y a des lézards et des caméléons ! Tu préfères quel genre de reptile toi ? J’aime pas vraiment les tortue moi, elles sont pas très active
-Oh ! S’exclama-il en se collant à une vitre. Regarde, regarde ! Les caméléons sont super joli ici ! Celui-là est vert super flash ! Tiens, y a écrit qu’en a 3 et j’en vois qu’un ! Super, ils doivent être cachés ! On joue à celui qui les trouve le plus vite ? Demanda-il avant de continuer sans attendre de réponse. Celui qui en trouve le plus gagne !

Oh My Gad:

« Et toi, qu'es-tu venu acheter dans cette boutique ? »

« Oh, non, moi rien ! Je me suis perdu, donc comme je faisais que tourner en rond, j’ai décidé de m’arrêter pour voir ce qui avait dans la boutique. Puis comme mes amis m’ont tous laissé tomber, je pense que je vais rester là un moment avant de repartir me perdre dans les rues. Et puis le vendeur est marrant, je pense que je vais m’amuser un peu avec. Remarque, j’aimerais bien un animal. Enfin, un autre. J’ai un rat déjà, il s’appelle Newt, il est trop mignon ! Pis il est super intelligent, je lui ai appris des tours ! Mais je sais pas ce que je prendrais comme animal si je pouvais. J’aime bien les chats, mais c’est assez incompatible…Je suis pas très volatile par contre Trop bruyant ! Mais j’adore les reptiles ! Je me demande s’ils en vendent !! »

… Trop de paroles… Lowell avait décroché, ne pouvant suivre la logorrhée vivante… Il regarda autour de lui si par hasard, il ne pourrait pas refiler l’être bruyant qui lui tenait la jambe… Malheureusement, personne d’autre n’était dans la boutique à part eux. Le serpentard soupçonnait même le vendeur de se planquer dans sa remise sous prétexte de la présence du blondinet-monsieur-moulin-à-paroles. Ah non, le voilà qui revenait la cage à la main. Soudain, il se fit tirer sur quelques mètres, prêt de ce qui s’avérait être le coin vivatorium du magasin. Dans la précipitation, le marchand se fit bousculer et la petite chouette chevête poussa un petit ululement de contestation à la bousculade. Petit son strident, son à la hauteur de petite taille. De petits terrariums et autres cages plus ou moins grandes les entouraient.

« Regarde, des serpents ! Ils sont siiii mignon ! J’adore cette race en plus, ils restent toujours petits ! C’est adorable, tu trouves pas ? Oh, regarde ! Il y a des lézards et des caméléons ! Tu préfères quel genre de reptile toi ? J’aime pas vraiment les tortue moi, elles sont pas très active -Oh ! Regarde, regarde ! Les caméléons sont super joli ici ! Celui-là est vert super flash ! Tiens, y a écrit qu’en a 3 et j’en vois qu’un ! Super, ils doivent être cachés ! On joue à celui qui les trouve le plus vite ? Celui qui en trouve le plus gagne ! »

Lowell s’était stoppé, il gardait les yeux fixés sur deux orbites qui semblaient tétanisés face à lui… Le petit être marron vert ne bougeait pas. Seuls ses yeux tournaient autour de lui. Puis peu à peu, son corps prit une teinture vert bouteille. Un caméléon apparu face à lui, de la longueur d’une main.

« Je crois que j’en ai un. » Dit-il dans un sourire découvrant l’étrange petit reptile.
Lowell le regarda, fasciné, se dodeliner sur sa branche et avancer vers lui jusqu’à se retrouver contre la paroi nez à nez avec le serpentard. Ils s’observèrent mutuellement, puis le brun rompit le contact visuel pour se tourner vers le vendeur.
« Je vais prendre celui-ci également monsieur. »
Satisfait de son choix, il regarda le blondinet avec un sourire.
« C’est la première fois que je vois un caméléon. C’est vraiment un drôle d’animal, tu ne trouves pas ? »

Près d’eux le commerçant s’affairait à récupérer le reptile. Lowell fouilla dans sa poche pour soupeser sa petite bourse de cuir. Elle tinta légèrement. Il n’avait aucune idée du prix qu’allait lui coûter ses achats…

Spoiler:

Hum.

Finalement, il aurait peut-être dû faire cette virée chez l’ophtalmo que sa mère lui avait conseillé. Il ne voyait pas un seul de ces satanés reptiles. Bon, mis à part celui qu’il avait vu dès le début. Mais fallait dire que le caméléon était planté en plein milieu du terrarium. Impossible de le louper.

En revanche, de son côté, le type bizarre semblait en avoir trouvé un du premier coup. Le reptile, se sentant observé, s’approcha de la vitre jusqu’à être au niveau du plus âgé.

-C’est le coup de foudre…ne pût-il s’empêcher de commenter sarcastiquement devant la réaction des deux reptiles (Un Serpentard et un caméléon…ça n’était pas un hasard.)

Sa déclaration devait probablement être vraie puisque le jeune homme rajouta son âme sœur sur la liste des achats. Tiens. Ça ferait un bon début de roman, songea distraitement le jeune homme en observant le vendeur trifouiller les verrous de la cage pour récupérer la bête. De son côté, son camarade semblait vouloir partir sur un débats sur les caméléons.

Vraiment ?

-Vraiment ?

Tiens, il l’avait dit tout haut. Regard consterné et voix blasé à l’appui.

-Un drôle d’animal ? T’as jeté un coup d’œil autour de toi ? Il y a littéralement un millier de créatures plus chelou rien que dans cette boutique. Alors non, un caméléon ne me parait pas plus fascinant ou « drôle » que ça. Après tout, scientifiquement parlant, on peut expliquer sa capacité à se camoufler. Alors que ce truc , dit-il en pointant un vitre derrière laquelle semblait roupiller tranquillement un … un truc poilu, ce truc est mille fois plus bizarre !

-Non mais vraiment, commença-il à s’exciter en s’approchant de la cage, ou est son visage, déjà ?! Il jeta un coup d’œil effaré à l’étiquette près de la créature « Boursouflet » et continua sa tirade. C’est quoi tous ces poils ? Ça a un but au moins ? On sait que la plupart des animaux ont des caractéristiques leurs permettant de survivre dans leur milieu, à quoi servent ces putains de poils duveteux ? Quelqu’un a déjà essayé de les raser pour voir comment étaient fichu ces trucs dessous ?! Ça, c’est un drôle d’animal !

Peut-être avait-il un peu exagéré…au vu du regard du vendeur qui semblait prêt à appeler un hôpital psychiatrique (Un truc en rapport avec les langoustes dans le monde magique si il se rappelait bien…).

-Non mais vraiment, ça vous perturbe pas vous ? Puis il se tourna doucement vers la cage, fixant l’étrange créature. Si seulement je pouvais juste la raser…

Ca répondrait à un tas de question...enfin bon, il n'allait pas la raser maintenant. Le vendeur ne l'autoriserait pas...si? Curieux, il se tourna vers l'homme en question, mais au vu de son regard troublé et hanté, il ne devait pas être enchanté par la proposition. Tant pis.

Déçu, il leva les yeux de la boule de poils en question pour voir, de l'autre côté de la vitrine du magasin, ses amis. Genre normal. Ils parlaient et plaisantaient comme si ils n'avaient pas lâchement perdu l'un des leurs.

-Je rêve...

Et sans un mot de plus, il fit signe au jeune homme et au vendeur (qui lui, semblait rassuré) et parti du magasin en coup de vent, rejoindre ses amis pour leurs faires comprendre qu'ils n'avaient plus jamais intérêt à le perdre.

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