Aujourd'hui, je m'étais levée pleine de bonnes résolutions. J'avais l'adresse de Camille, dans son quartier moldu, et j'avais décidé d'aller lui rendre une petite visite surprise. Et par mes propres moyens, sans magie ! Voilà qui s'annonçait comme une épreuve de haut vol, mais j'étais décidée.

Je m'habillai à la Moldue, avec une robe en laine blanche qui m'arrivait aux genoux, une paire de collants noir surmontés de bottes longues en cuir de la même couleur, ainsi qu'une veste dans la même matière, doublée avec de la fausse fourrure bien chaude. Une fois ma baguette cachée dans mon manteau et mon sac à main vérifié (avec des livres et ma carte d'identité Moldue), j'étais prête à partir.

Je m'éloignai rapidement du chemin de traverse et filai comme une flèche vers l'arrête de bus le plus proche. J'avais étudié le trajet au préalable et noté sur un papier les différents bus et arrêts que je devais prendre. Le premier bus se déroula sans problèmes, mais arrivée au second, je commençai à m'inquiéter. Je pris Le bus indiqué, mais quelque chose me perturba. Le nom des arrêts de correspondait pas. Au bout de quelques minutes, je finis par descendre du bus et par consulter la carte affichée sur l'arrêt. Je m'étais perdue. Par quel miracle avais-je fini aussi loin ? Je fronçai les sourcils en me grattant la tête, perplexe.

Après de sérieuses réflexions devant la carte, je repris le bus dans l'autre sens pour essayer de rattraper mon erreur et revenir au point de départ. Malheureusement, ce bus-là ne suivait pas le même trajet à l'aller et au retour. Lorsque je finis par en sortir, j'étais encore plus loin du but. Je m'assis sur un banc le temps de refaire le point avec une carte que le chauffeur m'avait fournie. Par Merlin, où étais-je arrivée ? Je n'avais aucune idée de l'endroit où je me trouvais et je n'arrivais pas à localiser l'arrêt sur ma carte.

La panique commença à monter en moi petit à petit alors que la rue commençait à devenir de plus en plus fréquentée. J'étais seule, perdue au beau milieu du Londres Moldu et sans aucun moyen de me sortir de ce guêpier. Mise à part ma baguette, mais j'écartai aussitôt cette idée. C'était rigoureusement hors de question.

"Nom d'un stangulot..." marmonnais-je en me penchant d'avantage sur ma carte.

Je me levai d'un bond et me mis à parcourir le trottoir de long en large, réfléchissant à toute vitesse. Qu'allais-je faire ? Allais-je rester perdue ici ? Impossible, je devais trouver une idée... A force de réflexion, la tête baissée et pleine de pensées plus ou moins défaitistes au sujet de mon expédition, je finis par percuter quelqu'un de plein fouet. Je reculai d'un pas en me frottant l'épaule à l'endroit où j'avais cogné la personne. Aussitôt, je m'excusai précipitamment :

"Pardon, je ne regardais pas où j'allais, je suis vraiment désolée !"

Je levai les yeux vers l'homme que j'avais percuté, les joues rouges de confusion.

Malgré le froid, c'était une très belle journée ensoleillée qui s'annonçait, chose qui n'était pas pour déplaire à Gabriel dont c'était aussi la journée de repos. En ce beau samedi, il n'avait ni cours, ni travail au musée, et pouvait donc profiter pleinement de cette journée. Après s'être levé et avoir prit un bon petit déjeunait dans le grand salon, il s'était habillé de façon à affronter le froid. Gabriel était un peu frileux malgré sa carrure imposante, alors il appréciait plus que jamais son gros pull de laine gris ainsi que son manteau en laine noire qui lui arrivait mi-cuisse. Il enfila un jean simple et ses chaussures de ville en cuir marron clair ainsi qu'une paire de gant en cuir noir. Pour compléter le tout, son écharpe noir et bleu vint tenir chaud à son cou.

Bien préparé, il quitta le manoir avec son portefeuille dans la poche intérieur de son manteau. Le manoir à cette période de l'année semblait triste sans toutes ces fleurs qui l'agrémentaient au printemps et en été, mais il restait beau à regarder. Le jeune étudiant traversa la court puis passa le portail avant de commencer à déambuler dans les rues. Le quartier était agréable, tout les voisins se connaissaient les uns les autres. Pas que peu de monde y vivaient, non, mais s'agissant tous de familles haut placées dans la société il était de rigueur de savoir qui cohabitait avec qui. Il salua poliment plusieurs voisins qu'il croisa tout en observant les environs. Même s'il avait grandit ici, il aimait toujours autant passer son regard sur les grandes maisons bourgeoises et les manoirs tous plus beaux les uns que les autres. Observer les gens étaient aussi très distrayant. Certaines personnes avait une apparence des plus normale, se fondant dans la masse, tendis que pour d'autre il était inscrit sur leur visage qu'ils appartenaient à la haute société, arborant ce petit air supérieur. Gabriel se promit de ne jamais devenir ainsi, même s'il devait respecter une certaine étiquette en publique.

Après de longues minutes de marche, il fini par rejoindre une artère principale de la ville qui était plutôt animé en ce samedi matin. Ce qui était tout à fait normale vue que pour une fois ils bénéficiaient d'un magnifique temps pour se balader et faire les magasins. Gabriel s'engouffra doucement à travers les passants, constamment sur ses gardes. Allez à l'université, ou même à son travail, cela ne posait pas trop de problème car c'était facile pour lui d'éviter d'être en contact avec l'objet de ses peurs...mais se rendre en ville était déjà plus compliqué. C'était une vraie épreuve de courage. Pourtant, Gabriel ne se laissait pas envahir par sa peur et continuait à sortir de temps en temps pour s'imprégner de l'ambiance qui régnait dans les rues.

Se faufiler à travers la foule en évitant tout contact avec les membres du sexe féminin n'était pas un exercice facile, pourtant, il s'en sortait plutôt pas mal. Une esquive à droite, une esquive à gauche... Tout se passait plutôt bien jusque là. Quand par malheur il avait un contact involontaire avec une femme, il accélérait rapidement le pas et prenait une minute pour calmer son cœur dont le rythme cardiaque s'était brusquement accélérait. Oui, ce genre de chose pour faire rire quiconque n'étant pas au courant de sa situation, pourtant, c'était très dure à vivre au quotidien et pesait lourd sur les épaules d'un jeune homme de 24ans hétérosexuel...

Ne trouvant pas son bonheur jusque là dans les boutiques visitées, il décida de bifurquer dans une autre artère de la ville, pour le simple plaisir de se promener avant l'heure du repas qui se rapprochait de plus en plus. Gabriel repéra une grande affiche publicitaire pour le musée d'histoire naturelle de Londres, où il travaillait, et son regard s'attarda dessus quelques secondes tendis qu'il continuait de marcher...erreur. Il percuta fortement quelqu'un, le ramenant à la réalité. Son cœur s'emballa tendis que son regard se posait sur la jeune femme qu'il avait percutait malencontreusement, voyant qu'elle se frottait l'épaule.

"Pardon, je ne regardais pas où j'allais, je suis vraiment désolée !"    

Lui aussi ne regardait pas où il marchait, à son grand regret...Il voulu s'excuser immédiatement, surtout en voyant la jeune femme rougir fortement, probablement gênée de la situation. Néanmoins, aucun son n'arriva à sortir, il était comme paralysé. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas était autant en contact avec une femme, et cela réveillait en lui des souvenirs très désagréable. Bien sure par mégarde il avait déjà frôlait des femmes, principalement dans des rues bondées, mais jamais à ce point. Là, il y avait vraiment eut "contact"... Gabriel tenta reprendre une contenance, essayant vainement de retirer la panique de ses yeux, pour enfin prendre la parole afin de ne pas passer pour quelqu'un de mal élever et malpolis.

"Non, ce n'est rien... C'est moi qui suis désolé, je regardais ailleurs... Je...euh... Je ne vous ai pas fait mal? Vous allez bien?" Demanda-t-il en désignant rapidement son épaule.

Gabriel avait parlait d'une voix incertaine, reflétant très probablement son stress, mais pourtant il avait fait de son mieux pour paraitre naturel... Il espérait que cette jeune inconnue lui pardonnerait sa maladresse. De toute évidence, il allait avoir une "conversation" avec cette inconnue, chose qui semblait tellement impossible encore quelques minutes auparavant...

A ma grande surprise, le jeune homme que j'avais percuté avait l'air effrayé par moi. Voir même carrément terrifié. Il ouvrit la bouche mais resta simplement là, comme un poisson hors de l'eau. Pas un bruit, pas un son, si ce n'est la rumeur de la foule alentours. Merlin, ce que c'était gênant, ce mutisme ! Avais-je dit quelque chose de déplacé ?

Après une courte réflexion, je me rendis à l'évidence : je m'étais montrée tout à fait aimable. Il ne dit rien pendant encore un instant, comme s'il essayait de se remettre du choc. L'avais-je bousculé si fort que ça ? Au vu de l'élancement de mon épaule, je n'y avais pas été de main morte, mais tout de même... Il finit par me regarder avant de me répondre d'une voix tendue :

"Non, ce n'est rien... C'est moi qui suis désolé, je regardais ailleurs... Je...euh... Je ne vous ai pas fait mal? Vous allez bien?"

Le pauvre dégoulinait de stress par tous ses pores. Craignait-il de m'avoir blessée ? C'était pourtant moi qui lui avais foncé dedans. Il me semblait curieusement mal à l'aise, ce qui me gêna également. J'avais de la peine pour lui et je lui répondis d'une voix douce :

"Ne vous inquiétez pas, c'est ma faute. Et puis je n'ai pas si mal que ça, ça fourmille un peu voilà tout. J'étais tellement perdue dans mes pensées que..."

Je m'interrompis soudain, trop gênée pour poursuivre sur ma lancée. Je me sentais bien rougir mais je ne savais pas vraiment pourquoi j'étais aussi troublée. Était-ce à cause du fait de l'avoir bousculé de la sorte ou de l'expression qu'il affichait ? Je passai une main gênée dans mes cheveux lorsqu'un vent frais souffla sur nous. Je frissonnai, exaspérée de ne pas avoir pensé à lancer un sortilège coupe-vent sur mes vêtements avant de partir. Je me décidai donc à profiter de la présence de ce Moldu manifestement bien élevé et me lançai dans un aveu quelque peu gênant :

"Pour vous dire la vérité, je me suis perdue, c'est pourquoi j'étais si concentrée sur... Ca, expliquai-je en montrant ma carte de Londres. Je ne suis pas accoutumée à tous ces transports en commun et je pense que j'ai dû me tromper de bus... Mais je n'ai pas su retrouver mon chemin. Est-ce que par le plus grand des hasard, vous sauriez m'aider ? Enfin, m'indiquer quelle direction prendre ? S'il vous plaît ?"

J'avais prononcé les derniers mots sur un ton suppliant, tenant toujours fermement ma carte dans ma main droite. J'étais tellement désespérée de m'être perdue que l'apparition de ce jeune homme me paraissait comme un signe du destin. Après tout, il avait tout l'air de connaître la ville.

Il fallait avouer que la jeune femme était très charmante et aimable. En effet, il était clair qu'elle avait remarquée la panique et le stress de Gabriel, pourtant elle ne lui en fit pas part et lui parla d'une voix calme et plutôt douce, ce qui eut un effet apaisant sur lui et il réussi à se calmer un peu. Il en profita pour l'observer un petit instant tendis qu'elle lui expliqué son problème. La jeune inconnue était plus petite que lui et Gabriel aimait beaucoup ses cheveux roux qui brillaient grâce au soleil de cette belle journée. Elle avait aussi de magnifiques yeux bleu clairs perçant, accompagné d'un regard timide, reflétant une certaine gêne qui était amplifié par la teinte rosée qu'avait prit ses joues. Malgré lui, il la trouvait charmante mais pas seulement, il appréciait sa politesse. Elle était clairement bien élevé et une fille semblant très gentille. C'étaient deux bons points non négligeable pour ce jeune étudiant qui avait besoin d'être rassuré...

Une fois que la jeune femme eut fini de parler, le suppliant presque de l'aider, il mit en "pause" son observation pour regarder de plus prêt la carte qu'elle tenait en main, faisant attention de respect une certaine distance de sécurité entre eux. Il voyait bien où la jeune femme voulait se rendre, et il fallait avoué qu'effectivement, elle s'était bien perdue...et relativement loin de l'objectif en plus. Gabriel leva les yeux et se mit à réfléchir à la meilleur façon pour elle de rejoindre rapidement son objectif. Il connaissait bien la ville pour l'avoir parcouru en long en large et en travers à de nombreuses reprises alors c'est assez rapidement qu'il trouva une solution. En plus, il ne voulait pas trop la faire attendre, elle semblait avoir un peu froid et il s'en voudrait qu'elle pense qu'il n'avait que faire de son problème. En fait, bizarrement, il appréciait l'idée de pouvoir l'aider. Oh bien sure ce n'était pas grand chose, un minuscule pas en avant, et cela ne signifiait pas qu'il n'était pas mal à l'aise ou n'avait plus peur, mais c'était une pensée réconfortante. Il posa à nouveau son regard sur elle, regard cette fois dénué de peur mais avec une lueur de curiosité et de fascination pour cette jeune femme qui avait plus piqué sa curiosité qu'aucune autre depuis très longtemps. Maintenant, il devait parler à son tour...essayant à nouveau d'être le plus naturel possible.

"Effectivement il semblerait que vous soyez bien perdue... C'est transports en communs ne sont pas des plus clairs. Je vois bien où vous devez vous rendre, et vous irez plus vite à pied qu'en bus."

Il marqua une petite pause, tentant vainement de cacher sa gêne à son tour. Son rythme cardiaque s'accéléra à nouveau et il se sentit rougir légèrement tendit qu'il fit un énorme effort, lui demandant beaucoup de courage, pour se rapprocher d'un pas de la jeune inconnue et poser son doigt sur la carte, faisant attention à ne pas la toucher. Il avait actuellement peur qu'elle bouge et donc le frôle ou autre, et si cela arrivait, il ne savait pas comment il allait réagir...

"Nous sommes ici, et vous allez ici... Vous voyez? Le plus court pour vous serez de prendre cette route là à pieds jusque là. A la fin c'est toujours tout droit mais au début il y a pas mal de petites rues dans lesquelles tourner alors si vous voulez... je peux vous accompagner jusqu'à cette grande rue... Ainsi vous ne vous perdrez pas..."

Mais qu'est-ce qu'il lui était passé par la tête ?! Lui qui avait déjà du mal à parler d'un ton presque naturel, comment pourrait-il bien l'accompagner sans être totalement stressé ? En plus, pourquoi accepterait-elle qu'il l'accompagne jusque là-bas alors qu'ils ne se connaissaient pas ? Gabriel était maintenant certains qu'elle allait refuser et s'en voulait même d'avoir eut la bêtise de proposer quelque chose d'aussi absurde. Cela lui apprendrait à ne pas réfléchir avant de parler...

Manifestement, le jeune homme semblait légèrement moins intimidé par moi à ce moment que lorsque nous nous étions bousculés quelques instants auparavant. Je me demandai brièvement ce qui avait bien pu causer une telle réaction au premier abord. Je n'avais pas l'impression d'être moche à faire peur, d'autant qu'aujourd'hui j'avais mis un soin particulier à ma tenue. Peut-être que j'avais commis une quelconque gaffe qui m'avait fait passer pour une folle. après tout, c'était bien la première fois que je parlais seule à seul avec un Moldu dans cette partie de Londres. Les jeunes nés-moldus de Poudlard ne comptaient pas puisqu'ils étaient dans mon élément, dans le monde magique. Ici, je me sentais un peu comme une étrangère, comme le vilain petit canard perdu dans une mare inconnue. Mais je ne devais pas avoir l'air si bizarre que cela car le jeune homme semblait maintenant bien moins stressé. Il me regarda avec une évidente curiosité tout en répondant à ma supplique :

"Effectivement il semblerait que vous soyez bien perdue... C'est transports en communs ne sont pas des plus clairs. Je vois bien où vous devez vous rendre, et vous irez plus vite à pied qu'en bus."

Je m'en doutais, j'avais tout raté. Il tempérait ses propos en mentionnant le manque de clarté du réseau de transports en commun, mais je me demandai s'il ne disant pas cela uniquement pour ne pas me froisser. Après tout, j'étais une grande godiche de vingt-trois ans incapable de retrouver son chemin toute seule. A quoi me servait ma baguette, dans ce genre de situations gênantes ? A rien. J'étais vraiment trop conditionnée comme une sorcière pour savoir me passer de magie. Atterrée par mon incapacité manifeste à vivre... Non, à simplement me DEPLACER comme les Moldus, je soupirai lourdement. Heureusement pour moi, ce jeune homme semblait bien plus au fait de la géographie de Londres que moi. Il s'avança avec ce qui me sembla être une lueur d'inquiétude dans le regard, avant de poser le doigt sur ma carte pour m'indiquer la route à prendre.

"Nous sommes ici, et vous allez ici... Vous voyez?" Commença-t-il en désignant les deux points.

J'essayai de me repérer en suivant ses explications, les sourcils froncés par la concentration. J'étais peut-être nulle en transports en commun, mais j'avais une excellente mémoire.

"Le plus court pour vous serez de prendre cette route là à pieds jusque là. A la fin c'est toujours tout droit mais au début il y a pas mal de petites rues dans lesquelles tourner alors si vous voulez... je peux vous accompagner jusqu'à cette grande rue... Ainsi vous ne vous perdrez pas..."

Mon regard, qui s'était considérablement troublé alors qu'il avait mentionné des "petites rues", retrouva tout son éclat quand il me proposa de m'accompagner. S'il m'aidait, je serais sûre d'arriver à destination. De plus, je pourrais mémoriser les lieux au cas où je me perdais à nouveau ultérieurement. Un immense sourire vint éclairer mon visage à l'idée de cette proposition qui ne présentait que des avantages. De plus, c'était très aimable de sa part de proposer de m'accompagner, alors qu'il avait probablement d'autres choses à faire. Bien que je n'aie rigoureusement aucune expérience avec les messieurs, je jugeai que les Moldus semblaient bien plus aimables que les Sorciers, à première vue. A moins que ça ne soit que celui-ci en particulier ? Quoi qu'il en soit, sa suggestion me ravissait et je répondis avec une joie non-dissimulée :

"Vous feriez ça ? Ce serait vraiment fantastique !"

Je m'interrompis un instant, repensant au fait qu'il avait probablement quelque chose d'autre à faire. Après tout, il n'était peut-être pas venu dans cette partie de Londres pour rien. J'ajoutai alors plus calmement :

"Mais je m'en voudrais de bousculer vos projets de la journée... Vous êtes sûr que vous avez du temps à m'accorder ?"

Il avait l'air assez partagé à ce moment-là alors je supposai qu'il regrettait peut-être de m'avoir proposé une telle chose. Au moins, je lui laissais une porte de sortie, au cas où il ait envie de se rétracter. Mais je ne cessai de le regarder avec espoir, croisant les doigts pour qu'il accepte de m'aider.