Spoiler:

Que pouvait-elle faire à présent ? Ce genre d’évènement n’était pas du tout dans les habitudes d’Alexandra qui attendait une seule chose : Fuir d’ici et se retrouver seule avec Shae ! Pouvoir retirer cette robe – qu’elle idée avait-elle eue là ? Un costard aurait été tout aussi bien ! – et s’occuper de sa cavalière comme elle savait si bien le faire. D’un seul trais, elle avala son verre de champagne et en reprit un second au passage d’un autre serveur. Elle n’avait pas l’intention de finir saoule mais un peu d’alcool allait sans doute l’aider à se décoincer. Que devait-elle faire maintenant ? Plus ou moins perdue dans sa marche à suivre, Alexandra était imperméable à tout ce qui était extérieur à Shae et elle-même, c’est donc sans surprise qu’elle arriva à buter dans un autre élève et, bien sur, à lui faire chavirer son verre.« Merde. »Vive comme l’éclair, elle sortit sa baguette et répara les dégâts d’un sortilège tout en bénissant celui qui avait eu l’idée de faire de ce bal un évènement masqué. Personne n’allait savoir que c’était elle et personne n’allait voir le rouge lui monter aux joues, y compris Shae vers qui Alexandra se tourna. Elle lui offrit un sourire un peu crispé et lui prit la main.« Désoler. Je ne suis pas très à l’aise dans ce genre d’évènement. » Fit la Poufsouffle.Cela n’empêcha pas la septième année d’attirer sa cavalière jusqu’à la piste de danse. Elle n’aimait pas les bals mais par contre, elle aimait bien danser. C’était un peu contradictoire mais bon… ainsi, le temps d’une chanson, Alexandra forma une petite bulle autour d’elle et Shae, oubliant ainsi les gens qui les entouraient. Une danse à un camarade et elles pourraient filer… Alexandra termina sa deuxième coupe de champagne sur la piste de danse et, se sentant soudainement plus légèrement, passa ses bras autour de la taille de Shae et, sans prêter attention à ce qui l’entourait, posa ses lèvres sur celles de la jeune femme.

Pssst:

ANNONCE AUX MEMBRES!

Vous avez remarqué que l'event est fort long donc sous les conseils de Raven, l'ordre de passage est supprimé. Libre à vous de poster quand bon vous semble. Je posterais juste un ou deux messages pour "structurer" le rp.

Amusez vous bien!

Hors Rp:

Des couples qui s'embrassent, des pauvres idiots qui profitent pour faire leurs déclarations en public, plein de pecnots qui bougent dans tous les sens et ce, inutilement, du bruit, certains morceaux qui résonnent dans la salle sont vulgairement appelés "de la bonne musique", des gens qui crient, certains qui s'apitoient sur leur sort et, surtout, des dindes qui partent en pleurant parce que tel ou tel autre garçon a refusé de danser avec ou les a rejetées. Erg. La gente féminine est vraiment pitoyable et dégoûtante...

— Heum... Excuse-moi... Voudrais-tu danser avec moi ? dit une de ces bêtes à seins.

Combien de fois avais-tu entendu cette question depuis que tu es arrivé? Quatre, non, cinq fois. Certaines reviennent peu de temps après, avec leurs "copines" pour retenter leur chance. Ma réponse est toujours...:

— Non. lançais-tu froidement.

Personne n'avait insisté, jusqu'à présent.
Un regard de travers avait suffit à leur clouer le bec.

— Pourquoi ? Tu ne sais pas danser, c'est ça? insista-t-elle, t'obligeant à te décoller du mur et te décaler, la jugeant trop près de toi.

— Je ne danse pas avec des pimbêches qui ne comprennent pas ce qu'on leur dit. répondis-tu brusquement, la dévisageant à travers les verres teintés de ton masque.

Susceptible, la gamine : elle avait rougi de colère.
Pendant un bref instant, tu as cru qu'elle allait te donner une gifle... Puisqu'elle avait levé la main mais ta cavalière te fit signe, te "sauvant" d'une mauvaise posture. Sans même t'excuser, tu t'es éclipsé pour aller rejoindre la sœur d'Adrian près d'une table avec des boissons.

— Tu as trouvé qui tu cherchais? me demanda-t-elle, sous le regard impatient et curieux de ses amies.

Il y avait trop de filles au même endroit, selon toi, des gamines, qui plus est. Littéralement, t'en as eu la chair de poule. Tu as soupiré : tu n'avais pas encore vu M. Audlington, hélas. Tu as tendu une main afin de prendre un des fruits qui flottaient sur le ponche et tu l'as approché de tes cheveux avant que deux petites griffes le saisissent : tu devais soudoyer Eridan pour qu'il ne saute pas sur les gonzesses qui t'entouraient. Il les détestait autant que toi et prenait un malin plaisir à les faire crier tout en bousillant leurs tiffes.

— C'est non, je suppose... souffla-t-elle en posant une main sur ton bras, juste pour rendre jalouses les filles auxquelles il avait refusé une danse -et ses amies, par la même occasion-.

Après cela, tu as du entendre les gamines parler et rire dans leur coin. Tu n'avais vraiment rien à faire dans ce bal... Pourquoi étais-tu venu, d'ailleurs? Ah oui...: tu y avais été pratiquement obligé. De toutes façons, il ne te restait que deux heures ou trois de souffrance. Lorsque l'horloge de Poudlard donnera les douze coups de minuit, tu partiras à coup sur mais, si tu pouvais t'en fuir avant, ça serait mieux, n'est-ce pas?

Ennuyé à mort, tu as prit un verre du premier jus de fruit que tu as trouvé et tu l'as tranquillement bu, profitant de l'ouverture inférieure de ton masque afin de ne pas le retirer. Une chevelure blonde platine attira ton attention parmi la foule : Morgane était avec un brun et semblait... différente, par rapport à d'habitude. Tu as plissé les yeux et tu t'es limité à les observer. Pourquoi? Tu n'avais pas envie de chercher partout ton prof, juste pour lui montrer que tu avais réussi la potion, etc. Tu aurais l'air un peu con, non?

Spoiler:

HRP:

- Nonnonnon pasdutout ! Elle... Elleestsibelleprofesseur. Merci !

A peine avait-elle finit sa phrase que la jeune Alistine sauta dans les bras du professeur qui fut décontenancé. Il ne bougea pas et attendit que la Serdaigle se dégage d'elle-même. Ce qu'elle fit. Derrière son masque, Audlington tira un léger sourire. Tout d'abord par-ce qu'il était soulagé qu'il n'ait pas fait d'erreur en transformant la robe de la jeune demoiselle, et deuxièmement car l’affolement de la jeune Serdaigle semblait être un comportement plus ou moins habituel. Tant qu'il ne s'agissait pas des études ou des recherches, Mlle Blank semblait perdre tout ses moyens et parler à une vitesse affolante. C'était dommage. Mais tant que son travail n'en pâtissait pas, alors ce petit défaut n'était pas si grave qu'il n'en avait l'air. C'est à ce moment-là qu'une collègue décida de pointer le bout de son nez. A sa chevelure et son allure, Audlington reconnu presque immédiatement le professeur Davidson. Et même si sa robe était très belle, il la trouvait un peu trop... légère à son gout.

- Tout va bien ici ?, demanda-t-elle, souriante. Mais, c’est moi ou vous avez changé de robe miss Blank ? Elle est sublime en tout cas !

Le professeur s'apprêtait à répondre, mais un volatile s'engouffra dans la pièce en voletant autour d'eux avant de se poser sur la tête de Davidson. Et celle-ci n'en semblait pas décontenancée le moins du monde. Alors soit elle s'attendait à recevoir la visite d'un oiseau sur sa tête, soit il lui en fallait beaucoup pour la surprendre. Et cet oiseau semblait me regarder... étrangement.

Pendant ce temps, la jeune Serdaigle lança un Accio sur un éventail accroché au mur avant de se le prendre dans le nez. Le professeur observait la scène sans un mot, et le sourire de Mlle Blank lui montrait qu'elle était fier de "maitriser" ce sort malgré son jeune âge, ce qu'Audlington ne pouvait lui reprocher. Elle retourna à son éventail et parla toute seule.

- Sijemodifielescourbesdecetéventailjedevraisavoirunmasquetoutàfaitapproprié. Cen'estquedelamétamorphosebasique, trèsfacileàfaire. Etpromis, jeremettraisl'éventailàsaplace !

Très honnêtement, Audlington n'avait même pas essayer de comprendre le moindre mot des phrases qu'elle venait de prononcer. Un tel débit de parole était très difficile à traduire, et le professeur ne voulait pas s'embêter à essayer étant donné qu'elle ne s'adressait même pas à lui. Il la vit alors sortir sa baguette et la pointer sur l'éventail à plumes. Ses traits se déformèrent et en quelques secondes, l'éventail devint masque. Voilà donc ce qu'elle cherchait à faire. Elle l'enfila sur son visage, et lorsqu'elle se tourna vers lui, le professeur approuva d'un hochement de tête. Puis elle se tourna vers Myrcella.

- VousêtesvraimentsuperéléganteProfesseurDavidson, jecroisquejjamaisquelqu'uncommemoipourraitvouségaler. Biensûrvousavezétémannequinaprèstout. Mêmelesoiseauxvoustrouventsuperbelleilyenaunjustesurvotretête.

Dans un même mouvement, la jeune élève reporta à nouveau son attention sur Audlington, sans doute pour lui donner un nouveau flot de paroles.

- Professeur, connaissez vous la génétique ? C'estunesciencemoldueabsolumentpassionnante. Avec la génétique, les moldus arrivent à expliquer des maladies très graves, et mettent au point de nouveaux médicaments. Cela se base sur l'ADN. Chaque espèce vivante sur terre a un ADN qui lui est propre. Je me demande si en décryptant l'ADN des sorciers, et en le comparant aux moldus, on obtiendrait quelques réponses supplémentaires... Je suis persuadée qu'en utilisant un sort de révélation légèrement modifié sur un échantillon de sang, nous pourrions obtenir de bien meilleurs résultats que les généticiens moldus !

Le professeur arqua un sourcil, celui qui n'était pas caché par son visage. Cette petite n'arrêtera jamais de le surprendre. Elle connaissait bien des choses, c'était certain. Elle était la fierté d'Audlington, qui avait presque l'impression de se voir quand il la regardait, avec moins de fierté et de paroles. A nouveau, le professeur s'apprêtait à lui répondre mais il fut emporté par la jeune Serdaigle qui l'emmena jusqu'au centre de la salle de bal. Légèrement décontenancé, Audlington ne réagît pas tout de suite. Ce n'est que lorsqu'il se rendit compte qu'elle tentait de danser avec lui. Ses mouvements étaient certes brouillons, mais le professeur reprit le dessus et mena la danse comme l'exigeait la tradition. La petite semblait heureuse, riant aux éclats, ce qui tira un sourire au professeur. Oui... Cette petite débordait d'énergie. Soudainement, elle lâcha prise et tomba à la renverse. Alors que le professeur s'apprêtait à l'aider à se relever, elle s'était éclipsée presque instantanément.

Profitant enfin d'un petit moment de pause dans cette tempête d’événements dont il n'avait pas l'habitude de supporter le rythme, il s'écarta de la foule et se dirigea vers le buffet, se rendant compte qu'il n'avait pas encore mangé, et tout ces événements lui avaient creusé l’appétit. Il s'empara d'un pain au chocolat et s'apprêtait à le porter à sa bouche avant de s'arrêter à mi-chemin. Son masque recouvrait tout son visage. Il ne pouvait pas manger tant qu'il gardait son masque. Il soupira et dans un murmure, il lança le contre-sort qui lui permettrait de le décoller et le releva de quelques centimètres pour pouvoir enfin manger sans problèmes.

Lorsqu'il finit de manger son en-cas, il rabaissa son masque et relança son sortilège pour le fixer à son visage. Il avait envie de partir, là, tout de suite. Cela faisait peu de temps qu'il était là, mais il voulait rentrer dans son bureau/laboratoire, se reposer un peu et reprendre ses recherches. Mais lorsqu'il se tourna, il aperçut un jeune homme qui, aux premiers abords, ne lui disaient rien, mais sa façon de se tenir lui rappela... Le professeur se rapprocha du Serpentard et se mit à son niveau. Il portait une tenue élégante et un masque qui rappelait un corbeau. Effectivement, difficile de le reconnaitre sous cette nouvelle apparence, seul un œil avisé pouvait repérer la supercherie.

- Je vois que vôtre potion à fait des merveilles, Mr Astrea. Vous en êtes satisfait ?

HRP:

Tout en scrutant la foule du regard et en identifiant les quelques personnes qu’Eileen avait démasqué, Aiden se demanda pourquoi les noms « Riri, fifi et loulou » lui étaient soudainement venu en tête. Ou bien était ce d’autre noms ? Peu importe. Comme la jeune fille l’avait fait remarquer, il s’agissait bel et bien de Cassiopée au côté de la reine des glaces (Oui, oui. Morgane avait des airs de princesse et était préfète de Serpentard, quoi de mieux que Reine des glaces ?).

Suivant le regard de la jeune louve, il tomba sur le masque qui l’avait lui-même interpellé si tôt.

Décidément, ce masque avait la classe ! Eileen n’avait d’ailleurs pas tort…avec la robe…le rendu était presque dérangeant. La jeune fille était mince, de stature délicate coupant drastiquement avec l’originalité du masque. Ça lui plaisait bien ! Cette fille devait être cool !

-T’as raison, ça fait bizarre ! Enfin…pas plus bizarre que ton masque, mwarf, se moqua-il encore une fois pour la forme. Il observa encore une fois le masque (Ridicule, soyons honnêtes !) avant de jeter un œil sur la tenue complète de la jeune demoiselle. Il fallait l’avouer, la robe lui allait à merveille, lui qui n’avais jamais vu Eileen qu’avec l’uniforme de l’école, c’était étrange de la croiser dans une tenue si féminine et jolie. Pas que sa camarade ne soit pas féminine, mais la spontanéité dont elle faisait preuve, son côté (nouveau, certes, mais quand même) lupin et sa façon d’être ne lui avait, jusqu’à présent, pas vraiment permis de la classer dans la catégorie « Fille douce et adorable ». C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il l’appréciait tant. La robe lui allait d’ailleurs drôlement bien. Il sourit, la complimenta mentalement, puis attrapa sa main pour l’inciter à le suivre.

-On va la voir ? Elle a l’air cool.

Il se faufila entre les invités, bousculant quelques personnes sur son passage, sa main emprisonnant toujours celle d’Eileen. Bon, traîner une jeune fille dans une foule au milieu d’un bal n’était peut-être (certainement) pas dans le manuel du gentleman, mais il avait onze ans…à cet âge-là, les bals, c’était pour s’amuser !

-Je connais très peu d’élève, donc déjà, on peut essayer de deviner son âge et sa maison ? Il s’arrêta pour lui poser la question, s’assurant ainsi qu’elle l’entendrait. Presque au centre de la piste de danse, ils gênaient la plupart des élèves plus âgés  qui dansaient avec entrain sur une chanson des Spice Girl dont il n’avouerait jamais connaitre les paroles par cœur.

-Tu connais bien les élèves toi ? T’as la mémoire des visages ? Au moins si elle est de ta maison tu la reconnaîtrais ? Ah mais ! Il s’avança, s’approchant doucement d’elle en chuchotant. Tu pourrais les reconnaitre grâce à l’odorat ? Tu sais grâce à… Ça marche ce genre de truc ? Alors t’as eu des améliorations ? Ou pas du tout ? Ça serait pratique !

Puis il aperçut, près d’elle la jeune fille au masque chinois, planté sur la piste de danse droite comme un piquet. Il sourit et, d’un mouvement de tête, désigna la jeune fille à sa complice.

Lowell se délectait de l'air hébété de sa camarade et amie. Mais cela ne dura pas. Son expression se changea en quelques secondes et la Gryffondor cligna des yeux.

« Lowell ! »

Ce dernier reçu un coup sur l'épaule, trop faible pour que la menace soit prise au sérieux. D'ailleurs, la jeune lionne continuait de danser avec lui. Lowell laissa échapper un rire.

« Tu sais qu'il y a des façons plus polies et délicates d'emmener une fille danser et de priver sa cavalière d'elle par la même occasion ! Qu'est ce qu'Alex va me dire quand je vais revenir ... »

Lowell compris qu'Alex était la précédente cavalière de son amie. Shae lui demandait ce qu'elle allait dire au sujet de son enlèvement ? « Quelle veinarde ! » sans aucun doute.

« Et puis ! Et puis je te rappelle que ce n'est pas moi qui t'ai supplié d'avoir une danse ! Tu n'es vraiment qu'un ... goujat ! »

Lowell parti cette fois dans un plus grand éclat de rire. Qu'est-ce qu'il s'amusait ! Il se souvenait avoir taquiné la jeune fille sur le prochain bal durant le cours de Mr Fawkes en Défense Contre les Forces du Mal. Il s'était dit que cela pouvait être une bonne idée d'avoir une cavalière, au moins pour une danse. Histoire d'être conventionnel pour une fois.
Autour d'eux, peu de personnes dansaient. Enfin, dans la salle il y avait effectivement beaucoup de danseur, mais pas autour d'eux. Quelques coups d'oeil indiscret étaient jetés dans leur direction. Lowell ne les remarquait pas et regardait sa partenaire qui le détaillait des pieds à la tête.

« Mais ... tu es tout beau ! Quelqu'un a réussi à te convaincre de sortir le costard ? Et bien ... Grande avancée ! Par contre, ton masque sert à rien ... »

Lowell accepta le compliment avec indifférence. Ce costume était vraiment trop inconfortable. Maintenant qu'il s'amusait il ne le gênait plus vraiment, mais il trouvait le noeud papillon trop serré et il avait eu du mal à s'habituer à la sensation que lui procurait la coupe du gilet autour de son torse.

« Qu'est-ce que tu reproches à mon masque ? Il est très bien je trouve. »

Et puis ce n'était pas comme si Lowell avait pris le temps de le choisir...

« Dans un bal masqué, le but est qu'on ne te reconnaisse pas ! Là, le jeu serait plutôt de trouver quelqu'un qui ne te reconnaisse pas ! »

« Je te signale que moi non plus je n'ai pas eu trop de difficultés à te reconnaitre. » Lui rappela Lowell.

Elle remettait en doute son costume ! Il allait lui prouver que son masque réalisait parfaitement son rôle.

Il interrompit leur danse et se dirigea d'un pas sur vers un petit groupe de personnes qui discutait autour d'une coupe de jus de citrouille en tenant fermement Shae par la main. Il tapota sur l'épaule de la première personne à sa portée, interrompant sans scrupule leur conversation.

« Hey, toi ! Est-ce que tu sais qui je suis ? »

Le jeune homme le regarda des pieds à la tête. Il avait l'air de se demander quel était le piège.

« Euh, Lowell Edwards ? »

Ce dernier reconnu la voix qui l'avait démasqué, elle lui rappelait le désagréable souvenir de son réveil un peu plus tôt dans la soirée.

« Thim ! » s'exclama-t-il.

Il le menaça d'un doigt accusateur.

« Toi, tu ne perds rien pour attendre, ma vengeance se mangera froide, comme d'habitude. »

Bougon, vexé d'avoir été si rapidement démasqué (c'était le cas de le dire), il tourna les talons en tenant toujours sa camarade, histoire d'être sûr qu'elle ne lui fausse pas compagnie pour retourner dans les bras de son amoureuse.

Il entendit au loin un « Hé ! Pas mal du tout ton déguisement ! » D'un Thimoty confus.

Lowell se dirigeait maintenant vers un autre individu. Il prit un instant pour choisir sa proie. Il ne voulait pas risquer de retomber sur quelqu'un de son année. Il scruta la foule et son choix se fit sur un garçon de petite taille qui pouvait être en 2ème ou 3ème année. Il l'aborda.

« Excuse-moi, sais-tu qui je suis ? »

« Euh... Un Serpentard de 5ème année ? »

Surpris, Lowell demanda des explications.

«  Oui l'année dernière vous m'avez volé mon paquet de chocogrenouilles ! »

Les yeux de Lowell se plissèrent.

« Des chocogrenouilles ?! Tu n'en aurais pas d'autres par hasard ? »

«  Non ! Laissez-moi tranquille ! » Répondit le jeune garçon sur la défensive, en s'éloignent vivement du gourmand Serpentard. Il disparut un peu plus loin dans la foule.

Lowell se retourna tout sourire vers Shae.

« Tu vois ! Il ne sait pas mon nom ! »

Plein de mauvaise foi Lowell éclata de rire.

HRP:

Alistine.

Comment oublier ce nom ? Surtout après la galère dans laquelle la jeune fille l’avait mis…

Et elle était là, face à lui.

Mais…c’était elle qui lui avait lancé un sort en entrant en plus !! L’heure de la vengeance avait sonné ! Il aimait bien préparer ses mauvais coup à l’avance, faire les choses bien, mais là…c’était Alistine, Aka la fillequiluiavaitfaitmangerdufoin, quil’avaitrendustone et quiparlaitplusvitequelalumière.

Bref. Une folle psychopathe.

Il se vengerait, il allait lui faire pay-…

Hu ?

Reprenant ses esprits, il se tourna vers Eileen, l’imaginant tout à coup orné d’oreilles canines. Il rit, amusé par la comparaison.

-Tu serais mignonne avec des oreilles de chien !

Puis il ouvrit grand les yeux à l’idée de la brune Une Serdaigle parce que ça sentait la volaille ? C’était une super idée ! Mais pas sûr que ça  soit vraiment comme ça qu’ils allaient trouver qui se cachait derrière les masques…Ou alors, ils étaient cernés par les aigles !

Alistine était bel et bien à Serdaigle après tout…

-Tu crois que c’est ça ? On serait cerné par les Serdaigles ? Cette bande de psychopathes qui veulent dominer le monde !

-Là ! S’écria il soudainement en désignant la jolie blonde sur laquelle venait de se jeter la personne qu’ils avaient prise en chasse…euh, qu’ils avaient décidé de suivre. C’est elle, c’est Alistine, une Serdaigle. Une folle, dit-il doucement comme pour confier un secret. Elle est pas net, elle parcourt les couloirs à la recherche de victime pour essayer ses sorts ! Et ensuite, elle essaie de les embrouiller en parlant à toute vitesse et même qu’elle les achève en les étouffants avec du foin ! Confia-il, perdu dans ses souvenirs.

Si, si. Ça c’était passé comme ça.

Une folle.

Perdu dans son monologue et ses idées de vengeance, il ne fit pas vraiment attention à son environnement. Tellement pas attention que, quand il se tourna vers Eileen pour continuer son histoire, il tomba sur du vide.

Eileen n’étais plus là.

Hein ?

-Eileen ? Demanda-il dans le vide. Ne sait-on jamais qu’elle soit soudainement devenue invisible (Ca ne serait pas la première de la soirée…).

Mais où était donc partie la jeune fille ? Il jeta un coup d’œil autour de lui. Rien. Juste un type bizarre qui demandait au gens s’il savait qui il était. Étrange ce type, le concept du bal masqué avait dû lui échapper… Détournant les yeux, il se décida à chercher sa camarade. Eileen. Une fille, première année, nouvellement loup garou. Près du buffet ? Ça aimait la viande les loups, non ? Suivant l’idée de son cheminement de pensée, il partit en direction du buffet aussi vite que possible.

De toute évidence, il avait eu raison ! Près des volailles, acculant les deux jeunes fugitives, Eileen Shalford dans toute sa gloire. Enfin, pendant une demi-seconde en tout cas. Le secouage de tête, c’était un effet secondaire canin ?

Il pencha la tête sur le côté, observant les trois jeunes filles.

Il devrait peut-être arrêté de la comparer à un chien…

S’approchant ils se positionna au côté d’Eileen, souriant sadiquement aux jeunes filles. Bon, ok, derrière son masque on ne pouvait rien voir, mais le sourire du masque en question suffisait.

-Haha, on fait moins les malins ?! Vous pensiez pouv-…

Il s’interrompit tout à coup, se tournant vers Eileen.

-Et mais attend ! Tu m’as laissé ! J’étais en train de te parler et toi tu t’en vas genre l’air de rien et tu me laisse parler dans le vide ! Je sais que j’ai l’habitude de parler pour moi, mais quand même ! T’aurais au moins pu m’appeler, me dire quelques chose ou autre !

Il avait pas l’air malin, lui, a parler dans le vide. Bon, avec le monde qui avait, personne avait dû le capter, c’était déjà ça.

Oubliant son petit caprice contre Eileen, il se retourna vers les deux autres.

-Sache, Alistine, qu’un jour ou l’autre, je me vengerais de cette journée coiffure à la bibliothèque … Dit-il en essayant de donner un ton mystérieux et profond à sa voix, mais qui, avec son timbre d’enfant, sonnait plus ridicule qu’autre chose.

Attendez. Lui, il avait deviné qu’il s’agissait d’Alistine grâce à son amie qui avait crié son nom en se jetant sur elle. Mais elle, jusqu’à maintenant, elle ne savait pas qui il était !

Il venait de se griller…

Link stressait. Il était énormément nerveux et tentait de le cacher dans un sourire à l'apparence doux. Il devait avoir l'air d'un crétin. Un parfait crétin amoureux d'une déesse. Parce qu'il n'y avait pas d'autres mots pour la décrire n'est-ce pas ? Link ne pouvait pas détourner le regard, à un point tel qu'il ne savait absolument pas qui était autour de lui, ce qu'il se passait ou quelle musique était en train d'être jouer. Son monde se résumait à Morgane. Morgane et ses remerciements, Morgane et cette légère rougeur sur les joues. Morgane et cette couronne de brume qui faisait ressortir une ravissante lueur des yeux de la Serpentarde. Elle était si belle. Et ce soir, ce soir elle était là pour lui.

Le jeune homme commença à s'ébrouer doucement et enleva avec tendresse la boite des mains de la jeune fille puis lui enfila le bracelet. Une fine poussière s'étira de celui-ci pour englober l'adolescent e et l'enveloppa dans son entier, comme ça avait été le cas pour la rose du muet. La poussière se transforma en halo qui disparu par vague mais laissa apparaître le parfum véritable de la préfète. Inconsciemment, le meut se rapprocha d'un pas et sentit sa fragrance. Il sembla ensuite se réveiller de sa fascination et reprit légèrement ses esprits. Avec un grand sourire il entendit une valse commencer. Sa danse de prédilection, tant mieux.

Link s'inclina dans une révérence traditionnelle, tendant sa main vers la jeune fille pour l'inviter à danser dans les règles de l'art. Après tout la valse était une danse classique. Cette position le ramena  à quelques mois plus tôt quand il avait tendu sa main, son mouchoir et peut-être aussi un petit bout de son coeur à la Serpentarde. Il se souvint de sa réaction qui l'avait horrifié, de ce rejet qui n'était pas voilé mais qui était totalement faux, guidé par la colère. Il se souvint de la suite aussi. De l'avoir quittée sans un mot – comme s'il en était capable – des fleurs et de toute cette cascade de sentiments qui l'avait envahi. Il l'avait fuie, une nouvelle fois, incapable d'affronter la réaction face à son mutisme. Qui sait ? Peut-être qu'il la dégoûtait et qu'il n'était même pas au courant. C'est pourquoi il avait sauté sur l'occasion. Cette histoire de masque lui assurait l'anonymat et la sécurité. Et pourtant, pourtant Link ne semblait pas aussi assuré qu'il devait l'être. Tout comme il n'était pas totalement heureux. Il profitait de sa présence, oui, mais il n'y aurait rien après n'est-ce pas ? Après tout, qui pourrait deviner qui il était ? Ce soir il était peut-être brillant, ce soir il était peut-être tout pour la serpentarde mais le reste du temps, il n'était que Link. Link le parfait idiot trop sensible et muet. Invisible. Même pour les membres de sa maison. Incapable de se faire des amis. Inutile et déviant. Et faible aussi. Il ne pouvait jamais rien faire de sa magie sans entraînements qui duraient des heures. Il se fatiguait avec un simple sort de lévitation et n'avait jamais réussi à transformé ne serait-ce qu'un pétale en fleur, un rat en verre ou un caillou en couverture. Alors que Morgane… Et bien il ne connaissait pas réellement Morgane. Préfète de Serpentard, sa prestance n'avait d'égal sa popularité et son autorité. Elle était tout et il n'était rien. Pas la peine de rêver une idylle qui n'aurait jamais lieux. Parce que Morgane était une reine et lui un blaireau. Dans tous les sens du termes.

Un léger soupire, chargé d'émotions passa le barrage de ses lèvres alors que la tristesse brilla dans ses yeux un instant. Le tout ne dura qu'une seconde, si bien que ça avait dû paraître invisible aux yeux de quiconque, même de Morgane qui était si près de lui. Enfin il l'espérait.

Le Poufsouffle préféra ne plus y penser. Peut importe ce qui arrivait après ce soir (c'est-à-dire rien) il fallait en profiter. C'est ainsi qu'il fit valser la plus belle fille de la salle. Il ne s'appliqua pas, se laissa aller avec la musique, ses pieds connaissant par cœur les mouvements. C'était ça d'avoir dix-sept ans et une mère accro aux danses anciennes. Heureusement pour lui, l'univers sorcier était fait de telle sorte que savoir danser la valse était une chose beaucoup plus répandue, surtout chez les familles « bien éduquées ». Il n'y avait donc aucune honte à savoir. L'adolescent espérait juste qu'il n'aurait pas à danser autre chose. Parce que pour ce qui était des danses d'aujourd'hui, Link était une véritable catastrophe et son record de je-tiens-debout-sans-tomber était de six secondes. Le pire était le rock'n'roll. Il était une vraie toupie dans ce rythme endiablé, cherchant un point d'ancrage et finissant presque à chaque fois le nez sur les dalles ou le carrelage.

Mais heureusement c'était une valse. Et la chanson d'après y ressembla étrangement, et celle d'après aussi, laissant un peu de répit à l'esprit torturé du muet pour le laisser profiter de la présence d'un trésor dans ses bras.

Ainsi se déroula un petit bout de la soirée, ils dansaient ensemble, lui souriait toujours, les yeux pétillants de joie et tentant de la faire sourire ou rire par leurs différentes danses. Il s'arrêtait parfois net et partait, puis revenait, toujours chaleureux, un verre dans chaque main pour les désaltérer ou alors avec de quoi se sustenter.

Puis vint le moment où le muet en eut marre. Il voulait autre chose de cette soirée, il voulait en apprendre plus. Pas sur la Morgane préfète de serpentard mais sur la Morgane qu'il avait aperçu, ce jour où tout avait changé. Il sortit alors sa baguette de l'intérieur de son veston puis lui fit la révérence, la remerciant silencieusement de toutes ces danses et finit par faire apparaître un nouveau parchemin, un peu plus long cette fois-ci.

J'ai vu avant de venir que l'extérieur a été aménagé pour que l'on puisse se balader tranquillement aux alentours, qu'en dis-tu ? J'aimerais vraiment que tu me parles de toi ailleurs que dans la cacophonie ambiante.

Il lui sourit avec tendresse, comme il en avait pris l'habitude ce soir et pensa à cette expression qui voulait tout dire mais qui se disait de façon si différente ici et dans son pays d'origine. Le coup de foudre . Love at first sight comme on disait ici. Et c'était là, à la lueur des chandeliers et entourés par de la fausse neige que Link comprit réellement ce qu'avait voulu lui dire son parrain.

Le coup de foudre était tombé. Morgane l'avait d'abord effrayé, terrorisé même, puis l'avait intéressé, inquiété et fasciné. Il avait su l'apprécier au premier coup d'oeil et malgré ces sentiments contradictoires, le coeur du muet n'avait jamais cessé de battre encore et encore plus fort à son approche. Il ne comprenait que maintenant ce que sa famille avait déjà su deviner. L'euphorie le gagnait car il était amoureux et celle qui occupait toutes ses pensées était là, près de lui. L'ombre qui envahissait son coeur tout à l'heure disparut complètement. Il aurait le temps de ruminer ses noires pensées après cette soirée. Pour l'instant elle était là et il n'était pas lui. Il pouvait donc en profiter un peu.

Quoi que...

L'appréhension grandit soudainement dans son esprit, alors qu'il allait lui prendre la main pour l'emmener faire un tour. Son subconscient semblait vouloir lui dire quelque chose à tout prix, faisant grandir en lui une angoisse sans nom.

Puis tout d'un coup, plus rien.

Link papillonna doucement des yeux, se retrouvant dans la chaleur du dortoir de Poufsouffle. Ses camarades étaient partis en vacances contrairement à lui, puisque sa mère et son parrain avaient un travail monstre. Link s'assit en sursaut, à moitié réveillé, faisant sauter de peur le petit chaton endormi à ses côtés. Il n'y avait plus de costard, plus de rose noire, plus de bracelet. Il n'y avait que ce pull bleu dans lequel le muet aimait s'emmitoufler avec plaisir, ce pantalon de jogging moldu et cette impression d'avoir tout perdu.

Car rien n'était réel. Et le rêve se transformait en cauchemars.

Spoiler:

Bonjour, Bonjour!

L'event traînant en longueur, il a été décidé que les membres y participant ont jusqu'au 20 août pour terminer leur "partie". Passé ce délais, l'event sera cloturé.

Je suis vraiment désolée que ça se passe comme ça, surtout pour nos petits camarades qui ne peuvent pas jouer car en vacances ou par manque de temps ou d'inspi (comme ça arrive souvent en été) mais il est important pour que le forum ne perde pas de son activité que nous cloturions ce sujet pour passer à autre chose.

Voilou Voilou!

HRP:

Hors Rp:

HRP:

Gnyagnyagnya. « Tes cheveux sont beaucoup plus beaux ». De quoi elle se mêlait celle-là ? Ses cheveux avaient toujours été très beaux ! Et très doux ! Bon, il admettait que, depuis cette fameuse potion qu’ils avaient utilisée –Potion qui ne venait  ABSOLUMENT PAS d’un livre de cheveux pour fille- sa tignasse rebelle était devenue beaucoup plus facile à dompter. Chose que cette vipère de Serdaigle n’avait pas besoin de savoir. Elle devait avoir un égo déjà assez grand comme ça !

Et bien sûr, elle ne put s’empêcher de montrer ses talents de sorcière. Tout ça en faisant croire qu’elle ne voulait qu’aider, en plus ! Vile Serdaigle.

-Il est très bien comme il est son masque ! Défendit-il sa camarade.

Sous le coup de baguette de la jeune fille, le masque en question se métamorphosa. De son aspect abimé et négligé, il devint tout autre et se colora de quelques couleurs. Rien à voir avec le truc qu’avait fait Eileen.

-Tss, il était bien plus joli avant ! Eileen a meilleur gout !

Bon, il mentait carrément, mais quel importance ? Tout ce qu’il voulait, lui, c’était contredire Alistine. Qu’importe le sujet.

-Te manger ? T’es parano…et mon masque ne fait pas peur ! Il est tiré d’un film génial et super intéressant qui dénonce les agissements d’un gouvernement fasciste et d’un homme qui se bat pour la liberté ! Le masque a d’ailleurs était re-…

Euh. Valait mieux qu’il s’arrête maintenant. L’heure n’en était pas aux critiques cinématographiques et puis tous ces sorciers n’y comprendraient rien. Sortant de ses pensées, il re-concentra son attention sur Eileen. Ses explications se valaient. De toute façon, qu’importe, Eileen était son amie, il pardonnait…alors qu’Alistine… En plus, la jeune louve semblait terriblement vexer de coup de baguette de la plus âgée. Ce qu’il comprenait tout à fait. Même sans cette vieille histoire de chevelure, Aiden aurait moyennement apprécié un tel comportement. Bien sûr, elle ne l’avait fait que pour aider, mais tout de même ! Et malgré la fierté de la jeune fille mise à rude épreuve, elle réussit quand même à contenir ses émotions.

Et quoi de mieux pour ça que de manger ?

Pleine de grâce et de féminité –sentez l’ironie-, elle avala un énorme morceau de dinde. Ouah. Comment pouvait-elle avaler ça ?! Lui-même petit mangeur, il se contenta de piocher un petit bout avant de lui répondre.

-Ouais ! T’as raison ! Allons démasquer des gens !

Il prit la main d’Eileen en partant vers la foule et grommela, tout bas :

-Vouspouvezvenirsivousvoulez.

Mais alors, vraiment tout bas.

Et il s’éclipsa dans la foule, emprisonnant la main d’Eileen et sans faire attention si, oui ou non, les deux autres jeunes filles l’avaient entendue et avaient décidés de les suivre.

Pssst: